J'espère que l'amitié ne s'arrête pas à de simples avis... Le cas échéant, RL me zappera de sa friendlist...
Cet ami - oui c'est un ami, au contraire de nombreux friends Facebook... - a publié un post hier soir au sujet de la nouvelle réunion musicale événementielle : "Superheavy".
Au sujet de cette formation d'artistes, RL a dit "Superheavy porte bien son nom". De mon côté, je fais exactement le même commentaire, mais avec une signification diamétralement opposée. Je m'explique : quand RL veut dire par là que "Superheavy, c'est du superlourd", mon avis perso retire deux lettres majeures à ce com' : "Superheavy, c'est superlourd".
Visionnez-donc la video promotionnelle de cet album, et écoutez le premier morceau qui nous est servi en apéro avant la sortie des - a priori - 16 titres de l'album.
Nous y retrouvons le Beau et Grand Mick Jagger - officiellement instigateur de cette incroyable réunion - Joss Stone, jeune princesse émérite du R'n'B made in the U.K., Damian Marley (je connaissais plus Ziggy... Et bien sûr Bob, sans oublier Rita), Dave Stewart (oui, Monsieur Eurythmics), et A.R Rahman, le compositeur de la B.O. De Slumdog Millionnaire. Tout ceci nous fait un plateau plutôt surprenant, et bourré de talents.
Au sujet de l'instigateur officiel, à savoir Mick-the-Mouth, j'ai tendance à croire que c'est plutôt Dave Stewart qui est le vrai penseur et organisateur d'un tel raout : Stewart est un homme d'idées, de recherches, de concepts. Il me fait penser à Coppeland de The Police. Et ceci n'a rien à voir avec le prénom de Coppeland (Stewart..).
Mais revenons aux apéritifs qui nous sont servis. Une belle vidéo, nécessairement tournée lors des sessions d'enregistrements en studio. On y retrouve presque la même ambiance bordélique observée dans "One + One", le rockumentaire pamphlétaire de Godard racontant le Making Of de Sympathy for the Devil. Et ensuite, nous voyons tous ces artistes en plein boulot - sourires, concertation, argumentation, d'accord, pas d'accord, re-sourire, fous-rires... La vie si intouchable et si cool des Studios...
Pour le peu qu'on le voit, le côté pygmalion de Dave Stewart est flagrant. Mick, lui explose de sourires à Grande Bouche, et ne chante pas : il hurle comme s'il était dans une arène de 96.000 têtes. Joss y est belle, ses longs cheveux tombent sur ces épaules, elle y chante bien et fort, il lui manque une clope et de grosses lunettes rondes teintées de violet... Rêverait-elle d'avoir cette aura si particulière que développait Janis Joplin ?... Le fils Marley y délivre du Raggamuffin, les yeux constamment fermés. Je précise que je n'aime pas le raggamuffin, j'eusse préféré que le Damian restât dans une lignée plus conservatrice du reggae, celle de papa Bob... Quant à notre compositeur indy, il est quasi inexistant, ou d'une discrétion que vous ne pourrez rencontrer que chez le boy Sri-Lankais que vous ramenâtes avec vos 17 tonnes de bagages et de meubles, à la fin de vos 3 ans d'expatriation à Dubaï, Bombay, ou Madurai.
Pour le peu qu'on le voit, le côté pygmalion de Dave Stewart est flagrant. Mick, lui explose de sourires à Grande Bouche, et ne chante pas : il hurle comme s'il était dans une arène de 96.000 têtes. Joss y est belle, ses longs cheveux tombent sur ces épaules, elle y chante bien et fort, il lui manque une clope et de grosses lunettes rondes teintées de violet... Rêverait-elle d'avoir cette aura si particulière que développait Janis Joplin ?... Le fils Marley y délivre du Raggamuffin, les yeux constamment fermés. Je précise que je n'aime pas le raggamuffin, j'eusse préféré que le Damian restât dans une lignée plus conservatrice du reggae, celle de papa Bob... Quant à notre compositeur indy, il est quasi inexistant, ou d'une discrétion que vous ne pourrez rencontrer que chez le boy Sri-Lankais que vous ramenâtes avec vos 17 tonnes de bagages et de meubles, à la fin de vos 3 ans d'expatriation à Dubaï, Bombay, ou Madurai.
Ça c'est pour la vidéo. J'ai bien rhabillé tout le monde pour un hiver déjà trop présent, et nous sommes le 21 juillet.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVs63b8oJjaZsB5fS2Bbr3hwU0toiXwhrAGYvTS-zr6tVIasdj1OsFcnCcWUOB8pWZ2Z6kMFdWHoBh0Q7-DFSWrvK1mGEpC5TBEuQkIrENcOZCmSn1-d1T4F7_rfT0ZhSWD3W_3Eb2aDU/s200/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2011-07-21+a%25CC%2580+23.03.52.png)
Le morceau que Superheavy nous livre en apéro n'est que l'illustration sonore de tout ça, ça s'appelle "Miracle Worker". Ça ne chante pas : Mick fait du "Mick surexité", alors qu'il est - quand il le veut - capable de délivrer tant de sensibilité... Joss y hurle à contre-emploi, et le Damian fait fausse note dans un melting-pot qui est donc raté par Dave Stewart.
Que dire d'autre ? Pas grand chose si ce n'est que :
- j'attends avec impatience que la sortie de l'album me fasse changer d'opinion. J'ai seulement peur d'un produit trop markété à l'anglaise...
- j'espère que ces deux minuscules lettres (un "d', un "u"), n'auront pas raison d'une amitié de 22 ans... n'est-ce pas RL ? ;-)
J'espère que l'album me fera zapper sur un Enjoy
Peace & B wild. Ever and ever.