Nous sommes en droit
de nous interroger sur ce que fait Snoop Dogg de ses courtes journées en dehors du
roulage de pétards longs et larges comme ça... c'est une activité qui prend en effet un
temps fou, surtout quand l'esprit est constamment perturbé par le matage de l'aréopage qui l'entoure. Cette cour est faite de
bombasses blackettes en boom-boom short surmonté d'un minuscule haut de maillot de bain dont
les deux tout-petits triangles de tissu de bonnet A tentent vainement de cacher
les aréoles d'une poitrine surgonflée chirurgicalement en bonnet F, voire en G,
car c'est là que se trouve le point d'extase, le climax. Et puis après tout ce
long roulage expert, il faut les fumer, ces tonges, ces bédos, ces sticks,
ces splifs façonnés en 3, 6 ou 12 feuilles de papier long et bio... ça occupe
terriblement.
Mais notre cher ami
à l'image d'hyper branleur bien étudiée, parfois, va en studio. Et là, tout
change. En 13 albums, il nous a toujours étonné, en variant les styles.
C'est aujourd'hui
derrière un buisson au lettres capitales que nous découvrons BUSH, le nouvel
album de Snoop Dogg, ou Snoop Doggy Dog pour les plus anciens.
Comme à la Fnac, je
vais utiliser la fameuse formule "si vous avez aimé... Pharrell à son
époque N*E*R*D, vous adorerez cet album". Je parle d'une période
précédente pour Pharrell, souvenez-vous, c'était quand il ne servait pas encore
d'endorser à 36 marques de luxe, de hi-tech, ou de streetwear en mal de
gentrification poussée... quand il ne se compromettait pas et savait insuffler
à sa musique un réel élan positif et pas totalement emprunt de vénalité. C'était quand
il produisait. Car c'est là qu'il excelle, ce bougre à l'éternelle gueule
d'ange mignon, ou minion...
L'Obs parle de BUSH comme d'un
album "passé à l'imprimante 3D". Certes, quand Pharrell intervient en production, sa patte se sent, et encore plus quand il participe à l'écriture, ce qui est le cas sur chacune des 10 pistes qui composent cet opus.
Le précédent album de Snoop était ragga, avant encore il était rap... à des sauces tellement variées. Alors quand l'Obs vomit sur BUSH (en lui ajoutant un W... pfff...) en disant "où est passé Snoop ?", j'ai une forte tendance à rétorquer "là où on ne l'attendait pas forcément, comme d'hab' ". Snoop, attaché à sa Californie, a toujours cherché la vague avec un fun qui lui est propre.
Le précédent album de Snoop était ragga, avant encore il était rap... à des sauces tellement variées. Alors quand l'Obs vomit sur BUSH (en lui ajoutant un W... pfff...) en disant "où est passé Snoop ?", j'ai une forte tendance à rétorquer "là où on ne l'attendait pas forcément, comme d'hab' ". Snoop, attaché à sa Californie, a toujours cherché la vague avec un fun qui lui est propre.
Le genre de BUSH est, selon moi, de la "pop black blanchissante et
grooveuse", ou "groovy whitening black pop".
Je sais... le genre
pop sort en premier dans la version française, car c'est la destinée de
Pharrell... (Mais la version anglaise est plus vendeuse!).
Tout ceci va
permettre sans nul doute à Snoop de rouler paisiblement sur des highways
bordées d'une herbe fraîche et toute pleine de THC, à bord d'une limo gavée de
gonzesses.
Et tout ceci risque
aussi de nous faire danser cet été, et ça, c'est sans prix.
Enjoy, Peace and B Wild !
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