Oui, aujourd'hui, le centre de ma considération sera l'immortel Jo-Jo, et c'est en cliquant sur la photo que vous y accèderez.
PEACE & B WILD !!!!
Pour le reste, Sharon Jones est une black, format "en formes", avec une voix et une énergie puissantes. Le côté déroutant avec Sharon Jones, équipée de ses Dap-Kings, c'est que lorsque vous écoutez ses albums, même le dernier qui date d'avril 2010 – I Learned the Hard Way – on a l'impression qu'il furent enregistrés à l'époque de ses 15 ans… C'est un rythm'n'blues + soul des années '60, celui qui était invité sur la scène de l'Appolo à New York quand James Brown était le produit d'appel pour faire découvrir des nouveaux talents, ces shows s'appelaient simplement «James Brown presents…». Tiens d'ailleurs, Sharon et James sont tous les deux nés à Augusta, CA.
Toutefois, et dans un genre qui ne peut être que différent (car la musique de Gil est à part...) il nous reste une "presque homonymie", Jill Scott, avec un fantastique album tout chaud. Vous prendrez soin de prononcer "djile", s'il vous plait encore.
Fink (donc sans doctorat) est aux antipodes du son du "minneapolis sound" suggéré par l'évocation superlinéaire de si belles années... (rhôôô... c'est mauvais le "superlinéaire" !!...) Sauf que Fink peut parfois procurer, à l'instar de certains morceaux du Kid de Minneapolis, les mêmes réactions pilodrutées. Notez que le pilodrutage n'est que rarement le résultat d'un capilotractage. Le cas échéant, c'est que le capilotracteur est vraiment excellent dans son art.
P-Funking Band est un vrai big band qui a pour mission de vous donner la bougeotte. À les écouter, et à en observer l'artwork de l'album, ils sont aussi nombreux que la troupe d'Earth Wind & Fire à sa belle époque. Pour rappel ou info, ces démangeurs de jambes et de bassin que sont EW&F débarquaient en bande, jusqu'à 17 gugusses sur le plateau, pour délivrer de belles heures de plaisir, de danse, de groove, et de réelles performances pour chacun des membres... et autres contributeurs d'une tournée.
Dans les plus beaux moments de cet album, c'est bien simple : on se retrouve en pleine série policière US des '70... Et là, je revois Karl Malden avec son pif en forme de pomme de terre tranchée en son milieu, et le petit jeune, Michael Douglas. Les Rues de San Francisco... Voilà, c'est ça : le P-Funking Band vous renvoie au milieu de ces années-là, avec leurs sonorités brutes de fonderies. A vous de juger si elles le sont trop ou pas...
Ici, le Vocal est roi et maître, croyez moi, et bien que cela n'ait rien à voir avec le waterzooï* (ça change de la choucroute), une année complète sans gouvernement Belge semble être des plus bénéfiques pour la musique.
Voilà SebastiAn, avec un nouvel album, "Total". Il y trifouille son electro avec maestria, et nous emmène sur 22 morceaux en seulement 52 minutes... mon reproche sera donc la trop grande étroitesse de chacun des morceaux, je vais tout de même expliquer plus bas ce qui est pour moi la raison de ces si courtes pistes.
Discodéine diffuse une electro assez roots. Il y a de l'essence de Kraftwerk là-dedans, du câblage de synthés Korg 1ère génération... Un petit goût de basique d'il y a 30 ans, repensé et servi à la sauce des technologies d'aujourd'hui, notamment au niveau du mixage.