vendredi 10 décembre 2010

A éviter !

Tron Legacy, par Daft Punk, est un une chose qui prouve que nos petits français ne sont pas faits pour la BOF, ou se reposent sur les beaux lauriers cueillis précédemment.
Le problème, c'est qu'ils n'ont pas la main verte et ont oublié d'en changer l'eau.

You're out. Pouah !

Je ne mets qu'une toute petite image, parce que ça ne mérite pas plus...

Agnes Obel manquait à l'appel...

Il est osé de parler de Agnès Obel si longtemps après la sortie de son album Philharmonics en octobre dernier, mais je me lance quand même...

Cette artiste mérite qu'on l'écoute.
La première sensation est la douceur. C'est un bain de douceur. Tout est là pour que vous vous sentiez bien, apaisé, les yeux mi-clos, avec un certain sourire. C'est comme un conte des frères Grimm : on retombe en enfance.

Mais comme pour les frères Grimm, il y a la double lecture... Je vous rassure, chez Obel, vous n'aurez pas cet instant dingue, une fois l'âge adulte atteint. Ce flash où vous vous dites "mais c'est monstrueux !". Comme dans tous les contes d'enfants d'ailleurs. Avez vous revu/relu Peau d'Anes ces 20 dernières années ? Bah, c'est de l'inceste. Ni plus ni moins. Ça rend notre lecture aux enfants très très difficile !!!


Mais je vous rassure, avec Obel, la double lecture n'est pas gore, elle engage juste la compréhension d'une musique, de chants, d'instruments posés ici et pas ailleurs, des mélodies et des harmonies qui paraissent si naturelles... Mais qui sont si savamment - et délicatement -installées.

Chacune des chansons nous renvoie à notre enfance, et à toute la compléxité que cela représente d'être - finalement - innocent aux yeux des adultes.

Une chose est certaine : à l'écoute de cet album, on ressent de la part de Agnès Obel une très grande culture musicale, une académie complète. Je ne suis pas allé voir son CV, car ce qui m'importe, ce sont les émotions qu'elle sait provoquer. Mais son incontestable bagage académique est ici magnifié pour recréer un moment merveilleux. Totalement merveilleux, et sans fioriture inutile.

Ecoutez, achetez, rippez l'album Philharmonics de Agnès Obel.

Enjoy

Peace & B wild

mardi 7 décembre 2010

Applaudissez ! Ce n'est pas vulgaire.

Applause nous propose de nouveaux morceaux sur l'album qui porte leur nom.
Ooooops ! ... Non, je n'aime et n'utiliserai pas le mot "éponyme" pour deux raisons :
- voilà un mot qui a été TROP utilisé par des snobinards, afin de s'assurer qu'ils ne puissent être compris QUE de leurs pairs pseudo-culturo-intellos... (Hé ! Pssst ! Vous souvenez-vous du jour que vous avez entendu "eponyme" pour la première fois ?).
Et quand j'écris "trop", cela veut dire que ces snobinards sont tellement aveuglés par leur snobisme qu'ils en ont oublié le principe de vulgarisation. 'Faut dire, un snob ne peut l'imaginer... Ils l'ont tellement dit que le terme est maintenant utilisé à mauvais escient. (Et eux de décrier ce travers de la vulgarisation)
- ma deuxième raison est beaucoup plus subjective : je n'aime pas ce mot. Je le trouve faux, et moche. Voilà tout.

Où en étions nous ? Ah oui : Applause. Vous pouvez donc les applaudir après avoir écouté - oui - l'ensemble des 7 pistes qui forment ce mini album.

Et je ne serais pas étonné de voir qu'une pub d'une belle grosse marque les utilise.

Enjoy, Peace & B wild.