mardi 25 septembre 2012

J'ai des Ouvertures

Aujourd'hui, j'entre dans un nouveau monde, fait de drame, de gravité, de lourdeur, de joie, d'amours, de futilité, de légèreté, mais surtout, de beauté. Accrochez-vous, je joue la carte de l'éclectisme puisque nous allons pour la première fois aborder une page "classique". Si, si.
Au contraire de la musique de Bach, qui semble calculée, étudiée, réfléchie, celle de Mozart transpire la spontanéité du génie, le délirium couché sur partitions.
... Et s'il est un domaine sur lequel ce jeune fou s'est lâché corps et âme, ce sont ses opéras.
... Et s'il est une partie d'un opéra de Mozart sur laquelle on peut en avoir un concentré, c'est son ouverture : ma liste de lecture intitulée "ouvertures" est certes courte, mais fabuleuse. Elle compile le Cosi fan Tutte, Don Giovanni, la Flûte enchantée, l'Enlévement au Sérail et les Noces de Figaro :  le best of du bonhomme.

samedi 8 septembre 2012

La wax pour que ça glisse

Et nous voilà avec un album de Wax Tailor. Ça fait plaisir.
D'autant qu'il est construit. Très construit. C'est un conte doté d'un sombre et beau titre: The Dusty Rainbow in The Dark.

A son écoute, on s'attend presque à croiser Melody Nelson ou Marilou au détour d'un des 22 morceaux qui composent cette histoire.
En plus de cette présence gainsbourienne, il y a celle -justifiée par le genre musical de WT - de Portishead et de Morcheeba. Mais pas seulement. Et il y a aussi du Elysian Fields grâce à la présence de la douce voix de Jennifer Charles. C'est juste pour en rajouter sur la qualité de cet album, gavé de sons à la fois nouveaux et anciens.
Amoureux du trip-hop : vous atteignez ici un très haut niveau. Le DJing est au top tant dans la maîtrise technique que la recherche sonore.
C'est un concept album admirablement monté qui (et c'est quand même un peu le but) vous donnera envie de bouger votre booty, et puis les épaules, la tête, les jambes, et/ou l'imagination pour les plus nantis (!).

Le chant des sirènes...

Antony Hegarty a encore sévi, accompagné de ses Johnsons, et de l'orchestre national du Danemark. Hopopop, la pirouette du jour : Hegarty et sa voix... Le Danemark...Copenhague... La petite sirène... Le titre de mon article...

Le titre de l'album est Cut the World. Il s'agit ici de revisiter quelques splendeurs du répertoire du trans-genre le plus incroyable qui soit. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, sachez simplement que Antony and the Johnson EST en soi un genre musical à part entière. Aussi, ce n'est pas toujours la fête, même si cette musique a de fortes chances d'inscrire un sourire larmoyant sur votre visage, à force d'émotions puissantes.
Ce "revisitage" de splendeurs, avec ce bel orchestre, est une perfection, un absolu qui magnifie encore plus les mélodies et l'envoutante voix d'Hegarty.