mercredi 13 février 2013

Talentueux, certes, mais réac quand même..

Ils s'appellent Foxygen.
Ils travaillent au MIR, le Musée International du Rock, et passent leurs journées à reproduire ce qui a déjà été fait. Ils n'apportent rien de nouveau. Et c'est peu dire.
Se reposant exclusivement sur les discographies des Stones, des Beatles, de Dylan et de tous ceux qui créèrent le son, LES sons des années 60 et 70, leur album laisse à penser qu'ils se sont éforcés d'imaginer les faces B des hits de ces belles années. J'hésite entre le recopiage et le plagiat... Je vous laisse le titre - un peu présomptueux - de cet album : We Are The 21st Century Ambassadors Of Peace & Magic.
Certes, on ne peut nier une jolie production qui donne un son si vintage et une double maîtrise : le copiage éfreiné, et la composition de ces belles et jolies mélodies  qui savent si bien coller aux neurones, il y a donc de l'addiction possible à ce placebo ... C'est pour ces raisons que mon coeur balance et que je me permets de mettre une étoile, et quatre étoiles à cet album. Attention : ne pas les additionner !

dimanche 10 février 2013

VDM

Rémy, mon ami, était commis d'office (accompagner un client..) à une soirée qui n'était ni sa tasse de thé ni la mienne. Les Victoires de la Musique. Il n'a pas manqué de me rappeler que les initiales de cette grande cérémonie étaient quand même VDM...
Quoiqu'il en soit, de chez moi, je suis entré en compassion avec Rémy

"Mon Dieu qu'il doit souffrir", me dis-je quand Véronique Samson s' est produite, accompagnée entre autres par le spectre belge et raté de Céline  Dion, j'ai nommé Lara Fabian et sa graaaannnnnde bouche...
Autre moment insupportable de la soirée: la présence de Khaled sur scène,  et là, j'avoue que Enrico Macias m'a déçu en embrassant ce si souriant salaud.
D'autres moments caricaturaux de cette cérémonie ont été vus... un Dominique A n'était pas une surprise dans cette fête de l'autocongratulation musicale. Un mouchoir pour le bélâtre aux cheveux gras - Biolay - qui repart les main vides. 
Le prix - certes mérité - accordé à Lou Doillon aura permis de nous imposer la vision d'horreur de sa nunuche de mère... cette vision qui me fait dire que les soyeux poils de mes aisselles sortent d'une séance de 4 heures chez Alexandre Zouari. France TV, s'il te plait, arrête de nous mettre à l'écran cette femme dont le principal talent aura été... son entourage direct : maris et enfants. Bon, d'accord, une plastique totalement adaptèe à son époque de jeunesse (super brindille des sixties) fut son autre "talent"... mais arrêtons de faire parler et de montrer cette - maintenant - vieille bonne femme qui, toujours, fut écervelée.

jeudi 7 février 2013

Quand Johnny - un vrai - prenait sa Guitar.

Nous voici aujourd’hui à 912 milliards d’années lumière du concept de la nouveauté musicale et cela ne nous empêche heureusement pas de toucher au sublime, bien au contraire.
J’aimerais ici rendre hommage à un grand monsieur. Johnny Guitar Watson. Encore un deuxième prénom qui avait été très justement donné à ce bonhomme dont la guitare était non seulement le prolongement de son corps, mais aussi celui de sa voix.
Cet extraordinaire musicien, qui nous quitta en plein concert en 1996, a traversé des genres et des courants en y atteignant à chaque fois les sommets : jazz-blues, blues, soul, R’n’B (pas le arènebi : le Rythm’n’Blues), funk, rock, rap, disco-funk.
Pour votre plaisir, et le mien aussi, écoutez un morceau, qui ne sera pas un de ceux que vous avez déjà entendus (Real Mother For Ya, Ain’t that a Bitch…), ici, avec The Real Deal, extrait de l’album A Real Mother For Ya paru en 1977, vous allez avoir une des substantifiques moelles des genres maîtrisés par ce Monsieur.