mercredi 27 novembre 2013

En toute Innocence

Avec Les Chansons de l'Innocence Retrouvée, Etienne Daho nous offre 17 merveilleuses pistes. Toutes baignées d'harmonies, de violons qui nous font tourner la tête au son de boucle sans fin, enivrantes.

C'est un album ambigu :
Il est à la fois extrêmement conservateur - Daho fait du Daho (et il le fait si bien) -  et d'une incroyable modernité. 
Ici se côtoient et se mêlent douceur et violence, avec plaisir, et avec plaisirs.. Oui, la douce violence et la violente douceur s'accordent pour bercer et remuer nos oreilles.

Bretons de l'Armor, bretons de l'Armen, et tous les autres, écoutez cet album. Il n'y a aucun doute possible, Serge Gainsbourg est vivant. Il n'y a pas seulement les violons, il y a ces effluves gitanes exhalées par des sons de basse lourde et claquée, de guitare hurlant discrètement, là-bas, au fond du mélange sonore. Celui-ci est d'ailleurs splendide ; les arrangements sont parfaits - il faut dire que Daho, avec sa puissance vocale, a largement besoin de bons arrangements. Mais c'était aussi là le talent de Gainsbourg : en mettant fortement l'accents sur les défauts ou lacunes, les transformer en qualités. Il a quand même fait chanter B.B., Adjani, Jane, Chamfort... en révélant au monde des "voix" qui n'en étaient pas !

Enjoy Daho. Il est bon, il est propre, et particulièrement riche (je parle de l'album, je ne balance pas au fisc, moi.

Peace & B Wild.

Pour les vidéos... désolé, souci technique, je n'arrive pas à les coller sur cette page. mais vous pouvez cliquer sur Les chansons de l'Innocence ou sur La Peau Dure

lundi 25 novembre 2013

Une perle.

Non, une fois de plus, ce n'est pas en jouant les suricates de la zik, ni en ouvrant grand les esgourdes, en fouinant sur le net, ni encore en discutant avec d'autres suricates... Non. Rien de tout ça. C'est juste en recevant un cadeau - un CD - de mon fils. Ce petit grand gars ou ce grand petit gars, à la tête bien faite, a la culture qui grandit à chaque seconde en y incluant avec passion l'onglet musical.  
Oui, cette semaine il m'a offert une perle.

L'expression est certes facile, mais tellement appropriée : "Cette Foutue Perle" de Lomepal. C'est un rap dont la qualité du groove et du flow me transpose 20 ans en arrière, aux belles années de ceux qui ont installé ce genre musical en VF dans nos douces  oreilles : I Am, NTM, et n'oublions pas MC Solaar et sa teinte trip hop, puis, dans un genre bifurquant, rappelons aux mémoires l'ultra flow groovy de Alliance Ethnik...
Mais revenons à Lomepal. Il est trop pâle, cet homme, pour déclamer de façon hargneuse, alors il parle sur des rythmes plutôts langoureux..
Ce trop court album est un concept. Une histoire qui nous est contée au fil des textes denses du jeune gars.
Pas de hargne, donc. Pas d'incitation à casser du keuf, il y a certes de la banlieue dans la voix  (... 'faut dire, le genre l'impose...), de beaux samples, et un rythme qui vous pousse au headbanging calme et serein.
Tout est bon ici. Il faut écouter plusieurs fois pour essayer de saisir tous ces textes (ce sont les featurings qui me sont... incompréhensibles !) et la subtilité des arrangements.
Je vous invite à découvrir cet album, dans son intégralité, pour votre plaisir, et surtout, n'hésitez pas à faire tourner. C'est très bon !

Merci Anto, donc merci Seki (c'est son tag de grapheur) pour cette belle découverte, ce beau cadeau.

Et à vous : enjoy !

Peace and B Wild.