lundi 10 mars 2014

La barre était très haute

Alors... que penser de G I R L, second album du "Mister Je-Suis-Partout" millésime 2013, j'ai nommé Pharrell Williams ?
Tout d'abord, rappelons qu'il est un producteur avant tout, avec actuellement l'un des plus grands talents qui soient dans l'art de choisir les gens qui l'entourent, ou ceux avec lesquels il s'associe. Un Maître.
Rappelons ensuite les concepts qu'il a créés il y a déjà 15 ans, avec Neptunes pour une certaine violence déjantée, ou N*E*R*D pour des sons peut-être plus mainstreams et accessibles mais jamais, Ô grand jamais, entendus avant lui... ces concepts ont pondu des splendeurs. 
Rappelons enfin les monstres planétaires de 2013 que sont Blurred Lines avec Robin Thicke ou, of course, Get Lucky et Lose Yourself to Dance avec les Daft. Rappelons aussi l'ultra guilleret et si bon Happy, par Pharrell-lui-même, animant à la fois la BOF de "Moi Moche et Mechant 2" ainsi que nos corps émoustillés, et étant animé par une video de 24 heures...
Tous ces rappels convergent (rien de sexuel dans l'intégration de ce mot ici...) vers un point commun : la perfection, tout simplement.

J'attendais en fait du "encore plus, encore mieux", et Pharrell ne nous ressort que la perfection à laquelle il nous a addictés... et puis surtout : que sont ces misérables 46 minutes dont déjà 4 nous avaient été délivrées ? 
Oui, je reste sur ma faim. J'en veux plus mon gars, malgré l'excellent son, les mélodies sublimes, les rythmes millimetrés, les magnifiques partenaires et une production au sommet de l'art.

En 2013, Happy qui était annonciateur de cet album, G I R L. Un titre, ma foi, assez chiant dans le cadre de la mise en page d'un post, du fait des éspaces entre les lettres, mais nous nous éloignons de considérations musicales... notre Pharrell a mis la barre si haut que suis presque déçu... si, si.
C'est horrible de devoir écrire ça, mais que voulez-vous, la musique est comme une drogue, j'ai utilisé le néologisme "addicté" plus haut, ce n'est pas pour rien.
Mais soyons positifs ! Les splendeurs de ce court album sont : 
- en ouverture, Marilyn Monroe, parce qu'elle est vraiment bien gaulée (la chanson et la femme)

- Gush. je retombe en enfance en ayant l'impression d'entendre Michael, celui de Off The Wall. J'ai cette même réminiscence sur les 3 première secondes de Brand New qui me font penser à Working Day and Night sur ce même album de Michael.
- Lost Queen et ses 3 belles périodes
- la conclusion en It Girl, sur un rythme à la fois lancinant et endiablé... le parfait BPM : le groove !
-... et pour un plaisir en boucle : Happy !!

Je me permets quand même d'ajouter que nous pouvons zapper Hunter. En tout cas, perso, il m'agace.

Pour le reste de la track list... ce n'est que très très bon alors que j'attendais du démentiellement bon...
Je résume donc : très très bon album, masi décevant... que voulez-vous...

Allez :Enjoy !!
Peace & B Wild !


Pas si sombre, ce Dark Swing.

Je vous présente Ndidi. Elle n'est pas une débutante, une certaine maîtrise vocale vous en persuadera. A l'écoute de l'album ce nom respire autant la world music que sa musique en est finalement éloignée. Il y a du jazz, de la folk, du blues ici.. baignés de sons purs et bercés par cette superbe voix, sans course à la performance : nous ne sommes pas sur le ring des beugleuses de The Voice. Il y a ici un joli grain et un petit vibrato qui viennent subtilement casser avec art une douceur qui aurait été soulante si elle eavait été trop lisse. Une voix humaine et touchante.
C'est depuis fin février que vous pouvez aller sur vos plateformes préférées pour écouter et/ou acheter cet album - Dark Swing - dont les 11 pistes ne seront pas sans rappeler le blues folk de Tracy Chapman (sans le côté plaintif), ou la belle folk de Rodriguez, dont Ndid reprend magnifiquement le Sugarman.
Mais attention, cette comparaison est très partielle, la voix et les belles mélodies de Ndidi sont à des années lumière du côté bien trop plaintif de Tracy.
Le son est très ricain. Entre Middle-West et West Coast... mais provenant de la souche : il y a du beat-nick dans l'air. Zéro électro.
On frôle même la Country. Mais une country quali, pas celles de red-necks militant pour la NRA, 
Enjoy.
Peace & B wild.

Des videos à cliquer ICI et LA (... je n'arrivais pas à les plugger à mon post...)
et à suivre aussi ici :