mercredi 31 août 2011

Une Emeraude, bien verte !

Si vous avez été un utilisateur de Deezer au temps de l'écoute gratuite REELLEMENT illimitée, certes avec de la pub, à la première note vous reconnaîtrez Caro Emerald. Forcément.

C'est du son oldies-but-goodies remis à la sauce 2011, et dans le genre, ce n'est pas mal du tout.
Parlons du titre de l'album, car il mérite que nous nous y attardions sur 2 registres :
  • Tout d'abord, sa longueur. On dirait presque une phrase du Kurx : pas vraiment courte, et plutôt totalement longue...
  • et le signifié : comme sur les bonus d'un DVD, l'artiste nous invite à découvrir ce qui n'e fut pas retenu dans la versions Grand Public : les scènes coupées.
Et voici donc ce beau titre : "Deleted scenes From the Cutting Room Floor".

C'est donc un chouia long pour un titre d'album et, concernant le registre 2 - les bonus du DVD - sachez que nous sommes ici à 124 317 années lumière du Director's Cut de la belle Kate Bush (évoqué sur ces mêmes pages, vous trouverez ce post en cliquant ... Ou en cherchant la Kate dans les libellés, là, à droite de la fenêtre texte, en faisant scroll down...).

Mais revenons à Caro Emerald qui mérite tout de même un détour, car il y a de la pêche magnifiée par une très bonne prod, sachant ajouter ça et là des sonorités vieillotes, mélangées aux sons et technologies du jour, et le tout avec un goût : le bon ! Celui qui donne envie de bouger, de remuer, de tanguer, de bougeotter, de remuationner le corps... Avec le visage affichant une banane allant de lä jusque là. Oui, Caro Emerald donne le sourire.

Alors écoutez, profitez, amusez-vous : c'est la rentrée ! Et puis, après, nous verrons bien de quoi Caro est capable en second souffle, car je crains que le style s'essouffle, au contraire du joli tango bandonéonique de Gotan Project.


Enjoy,

Peace and B Wild.

lundi 29 août 2011

Slakah ! 100 % vibe et groove.

Nous sommes au lieu dit des 4 Routes (ou plutôt des 4 roots) : là où se rejoignent les chemins de la Soul, du R'n'B, du Hip-Hop, et des petites lignes de guitare et claviers qui pourraient venir de chez Blue Note. Oui, il y a de l'acid-jazzification suer ces 11 excellentes pistes qui composent l'album que vous vous devez d'écouter.
Parlons de l'auteur maintenant : il s'agit de Slakah The Beatchild. Concernant son nom, j'ose espérer que "beatchild" est à entendre comme "enfant du beat" et non comme "enfant battu"... Auquel cas cela ternirait beaucoup le grand plaisir que l'écoute de "Something Forever" procure à celui qui s'y soumet... Et s'y soumettra encore... et encore, d'ailleurs.
Aussi, ce prénom,"Slakah", sonne comme un son de percu' : sla-kah ! et le Beatchild qui suit coule alors merveilleusement, tout comme sa musique, ses rythmes, ses mélodies, ses accompagnements. Il y a ici une belle production, au service de vos 6 sens. Si, si : les 6 sens seront tôt ou tard sollicités.
Dans la qualité et les racines de cet album, je ne peux m'empêcher de penser à Pharrell Williams et les heureux mariages dont il est capable. Et dans certains sons, après avoir évoqué Benson et sa Gibson, le spectre de Marvin Gaye imprègne tant de pistes.

Bon, les références : ça c'est fait. Maintenant regardons le résultat :

Slakah The BeatChild évite cette fois-ci la gluante soupe du Arènebi, et verse avec brio (avec qui ?) dans la vibe et le groove du R'n'B (prononcez Ritmèneblouse). Et la nuance entre le Arènebi et le R'n'B est tout comme mon neveu : elle est majeure. C'est la raison pour laquelle j'indique que Slakah évite CETTE FOIS-CI, car il a malheureusement prouvé qu'il peut faire de l'industrielle soupe aux hormones.

Un dernier point maintenant. Sur le morceau "this Beautiful Feeling" apparaît un certain Ebrahim. C'est un gars qui a un formidable sens du groove, du mix (il sait tellement bien se servir d'un sampler !), et a de surcroît une voix bourrée d'émotions. 
Voici plus bas une video de Ebrahim. Il est chez lui, il y a quelques années déjà. Ça vous en bouchera un coin, et vous incitera à bouger.

Je résume mes propos : cet album, c'est du cochon : tout y est bon, excellent, délicieux, et foncièrement (est-ce le bon adverbe ?) remuant.

Cinq étoiles s'imposent à nos oreilles.

Enjoy et re-enjoy.

Peace & B Wild.

... et maintenant, Ebrahim revisitant les Fugees  Enjoy...


dimanche 21 août 2011

Pour les mecs, voici Maticulous : tu travail... Méticuleux

Après la musique de filles, et afin de rétablir une certaine équité, voici quelque chose que je qualifierais de plus masculin. 

Je vous présente Maticulous. Ce sont 15 pistes que ce duo bien accompagné nous propose. Enfin, quand je dis 15, il y en a 9, puis la reprise de 6 morceaux en instru pour ceux qui voudraient s'essayer à la tchatche rappeuse et aux explicit lyrics de ce genre musical où, à mon goût, rares sont les bons. Mais Maticulous reste hyper honnête : ce n'est pas un album, ce n'est qu'un EP puisqu'il s'appelle The Maticulous EP. 

Je disais que rares étaient les bons ? Figurez-vous que cette fois-ci, nous avons du bon. Du rap d'aujourd'hui... qui nous replongerait presque aux confins des années '80. Et ça, ça fait plaisir.
Maticulous rend magnifiquement hommage aux racines du rap : le Rythm'n'Blues et... le Jazz. Ce sont ces présences vocales pour les premières racines, ce sont quelques accords saupoudrés de-ci de-là pour les secondes, ce qui devient, vous en conviendrez, de l'acid jazz...

Coup de chapeau au morceau Once Invented et sa belle variation qui amène si bien le lancinant Broken Cup. Celui-ci est aussi rendu si doux par un son (higher, puis we know...) qui vient flotter sur chacun de vos earplugs... Un vrai plaisir et une réelle maîtrise de tous les ingrédients du rap : la tchatche, le sample, le DJ'ing, et un sens du rythme à la pointe... Ces gars là ont compris qu'à un même BPM, on peut faire bouger différemment en fonction des sons. 


Je ne peux que vous recommander cet album. Il est riche de sons. Et en fait, ce n'est pas de la musique de mec : il sait être mélodieux, il ne hurle pas la haine absolue, il raconte, il ne transpire pas la pimp attitude, il vous mettra bien grâce à un groove fou. Autour de la piscine, par exemple.

Enjoy.

Peace & B wild.

samedi 20 août 2011

Pour vous, les filles !

Son nom sonne comme une copine de collège, en 3ème B... Souvenez-vous : c'est Zaza Fournier.

Hormis le french phrasé, car mademoiselle Fournier chante en français, on se retrouve dans une ambiance musicale que Tarantino aimerait bien (vodka fraise).
Je vais être honnête, ce n'est pas l'album de l'année, mais il présente une certaine inventivité, et une innocence qui font plaisir.

L'album "regarde-moi" est fait de sons rocks, largement adoucis par la voix de Zaza. C'est ça... On est en plein dedans : c'est ce que j'appelle de la musique de filles. Si, si. Mesdemoiselles, ça devrait vous plaire. Nous dirons que ça peut être un produit d'appel vers le rock pour celles qui n'y ont jamais été initiées. Et que personne ne me targue de sexisme à l'instant même où je lis des annonces de recrutement dans lesquelles la description du candidat est exclusivement au féminin... Et ce n'est pas pour un job de fileuse à Roubaix. Loin de là !

Je peux donc considérer que cet album a une très belle vertu : celle de commencer un début d'éducation des oreilles. Et c'est plutôt louable.

Les assidues à SOAD peuvent donc éviter, car elles en sont déjà au niveau Master, quand Zaza initie les CM1.
Pour le moment, voici une petite vodka fraise.


Quelqu'un aura-t-il compris si je recommande ou pas cet album ?

Allez : enjoy !

Peace & B wild !

jeudi 18 août 2011

Vous reprendrez bien un morceau ?

J'aimerais partager avec vous le grand plaisir que procure la musique, le feeling, la "touch" de Jamie Cullum.

Cullum est un jeunôt (il soufflera ses 32 bougies samedi prochain), et un anglais énervant à double titre puisque, d'une part il est anglais, et c'est déjà énorme, non ? Et d'autre part il est gavé jusqu'à la garde de multiples talents. Ça, c'est rageant.
Il est tout d'abord un pianiste remarquable. Il sait tout faire avec son clavier... et les cordes qui s'étendent devant le tapis d'ebony et d'ivory sur lequel il se plait à jouer. Oui, il percussionne aussi avec son Steinway, pinçant les cordes, tapant les bois...

C'est ensuite un excellent chanteur. Il sait si bien donner les intonations nécessaires à l'expression des mots qu'il chante, sussure, annonne, hurle, raconte et transforme.
Ensuite, et ce n'est pas le moindre des talents, il a une grande majesté dans l'art de "jazzifier" des thèmes empruntés à des auteurs issus de styles très différents du jazz. Il a transformé "Frontin'" de Pahrrell Williams, hip-hop de base. Il a magnifié "Don't Stop the music" de Rihanna...
Et enfin, il sait mettre le feu à une salle de 5000 personnes au festival de Jazz In Marciac, faisant oublier à tous les spectateurs qu'ils n'aiment "que" le jazz...
Voilà notre homme plutôt bien sappé pour l'hiver prochain...

Il y a plus d'un an, Jamie Cullum a participé à une émission de "TV" : le Live@Home, et ce n'est pas mon ami RL, que j'évoquais dans mon post sur Superheavy, qui me contredira. J'ai écrit TV entre guillemets car cette émission ne peut être vue que via des canaux internet - Dailymotion en support de vitrine, ce qui ne m'évitera pas de vous faire goûter à ça via youtube....
Le concept de cette émission est assez simple : amener l'artiste et son groupe dans une maison, spécialement aménagée pour les filmer, les enregistrer. A eux ensuite de réaliser leur boeuf, leur gig pour le plaisir de tous. La prod/régie communique avec eux au travers d'écrans plasma sur lesquels des questions et interjections leur sont affichées.
La session de Cullum au Live@Home est du pur caviar, et du beluga s'il vous plait. Il nous y joue une sélection de son album de 2009 (The Pursuit), et quelques pop-ups. Parmi ceux-ci, une reprise de... Jimi Hendrix. Si, si. C'est The Wind Cries Mary.Et Hendrix retranscrit en jazz par Cullum, c'est magique. 



Enjoy, enjoy encore, et dussiez-vous nécessiter une version mp3 de la chose, allez "liker" ma page Facebook (le bouton tout en haut à droite de la page, là) pour me faire vos demandes (je ne serai en mesure de vous balancer la chose qu'à partir de fin août).

Enfin, j'ajoute que ce morceau est aussi dédié à une mienne Amie, not just a FB Friend, et à la lumière qui l'accompagne et la soutient.

Enjoy,  

Peace & B wild

vendredi 12 août 2011

Que la Force soit avec toi.

Je vais être honnête : quand j'ai vu la pochette, j'ai dit non. Parce ce que je ne sais plus où j'habite : d'abord, le bonhomme a un nom tout droit sorti de star wars. Ensuite ce même bonhomme porte la barbe et le cheveu longs et hirsutes, à la manière du regrété John Lennon, période Yoko à donf, costard blanc (quand il n'est pas à poil au pieux, et c'est rien que du copiage.

Vous m'accorderez mon incompréhension en lisant son nom : Bing Ji Ling, puis en regardant l'artwork de l'alboume, et un rappel sur Lennon : 

Nous sommes d'accord, hein ?

Bon. Mais que nous cache notre chevalier Jedi sur son album Shadow to Shine?

Je vous le donne en mille : un incroyable groove ! Ce bonhomme a la tronche de celui qui va faire du rivaillevol de Lennon... Et bah non ! Il nous téléporte sur la vibe Rythm'n'Blues des 60's. Toute cette musique est blindée d'insouciance bienheureuse, de musicalité, de variations, de groove encore, de han, de ho, de ha, de hi, en prenant bien soin d'expirer chancun des h.Il est d'ailleurs aidé des membres du Sharon Stone & the Dap Kings évoqué sur ce blog, puisqu'ils firent la première partie du concert de Prince du 30 juin au SdF.

Jin kong li (tiens ! C'est plus un jedi : c'est un sud-coréen !), ou Jong-Li-Llu... Je ne sais plus. Au moment que j'écris, j'ai ses décibels pluggés dans les ouïes, et c'est ce qui est le plus important. Ce mec va vous transporter, vous faire bouger, vous donner le groove, la vibe, et le uh ! on the one...!

Outre ce monde onomatopéique, je vous propose de savourer les merveilleuses pistes de cet album. C'est bon pour l'été. Si.Voici un échantillon sonore :


Enjoy,

Peace & B wild

mercredi 10 août 2011

Cosmic Ocean Ship : just relax.

Aux deux premières secondes d'écoute de la piste d'ouverture de cette belle galette, j'ai cru crier au plagiat de mon regretté Gil Scott-Heron. J'ai cru entendre l'intro de "Lady Day And John Coltrane", mais en fait,, non... 

Mia Doi Todd, sur l'album Cosmic Ocean Ship, vous accompagnera de la façon la plus douce qui soit dans votre besoin de repos, de mise à l'écart, en ces temps de recharge de batteries. Tiens ! Batterie ! Voilà un instrument que vous n'entenderez pour ainsi dire pas, quelques percussions à peine éfleurées viennent appuyer les rythmes afin de vous faire chalouper à la cadence du balancement du hamac dans lequel vous vous serez gentiment installé(e).

D'ailleurs, on ne sait plus trop si le hamac a été accroché à deux cocotiers en bordure d'une plage brésilienne, ou même à deux petits pins du Wyoming... Nous sommes dans un mélange des folks, mais très loin de la world music. J'en profite pour vous confesser que pour moi, l'expression "world music" sonne trop souvent comme "beurk music". Voilà, c'est dit.

Revenons à ce doux album. Il est fait pour vos moments de relaxation estivaux. Il est aussi fait pour plus tard, afin de vous remettre à l'esprit ces moments de bien-être égoïstes que vous aurez vécus en août 2011, bercé(e) par le hamac laissant votre corps alangui caressé par l'ombre mouvante des feuilles des arbres, au son du glissement subtil des vaguelettes sur la plage ou, pour ceux qui aiment, l'incessant kssss-kssss-kssss des cigales. Ce moment de nostalgie se passera un soir de novembre alors que brûle en vous l'envie de tout plaquer après que tous - au bureau, dans les transports ET à la maison - vous aient pourri cette journée qui n'avait pourtant rien demandé à personne...

Cet album est bien. Très bien. Un peu inclassable... Sauf pour ceux qui ne se servent que du ranking alphabétique... Pour ma part, je le range en folk et en latino, et dans mes 4 étoiles, parce qu'il le vaut bien.

Du son et de l'image, ici :


Enjoy,

Peace & B wild.

vendredi 5 août 2011

Du revival... version excellent disco.

"Get Down with the Philly Sound" n'est malheureusement qu'un EP. Il ravira au moins les plus de 40 ans, et les moins de 40 si affinité, en vous plongeant dans une somptueuse fièvre du samedi soir.
Cet EP nous est présenté par Dimitri From Paris, et est à base de Philly Devotion (ah !... Si Philly m'était conté !)(Désolé...) qui n'a rien à voir avec les majestueux B Devotion qui endiscofièrent notre Sheila nationale, ce son est - oui - disco tout plein, gavé de violons, de guitare imperturbablement branchée sur la pédale wawa, du congas, du clap-clap participatif, du Hammond car c'est meilleur quand l'orgue est doux, et des chœurs ultra mélodieux qui répondent à une belle voix bien souvent poussée en falsetto... Les music Lovers noterons une reprise - splendide dans son genre - de "Do it again". J'évoque ici le Do It Again de Steely Dan (1972), pas celui de Gerschwin qui fut multi-interprété par les statues du Jazz telles que Sarah Vaughan (merci de prononcer "vône"),  Judy Garland, Ertha Kitt (Grrrrrrrrrrrrr), Marilyn (ze one and only)... Ici, la reprise est signée Charles Mann :


Oui, ces 5 pistes sont un pur plaisir ! A les écouter, l'envie naît de filer chez Tati pour s'acheter l'équipement total car - si si - l'habit fait le Mister Hyde :
  • - pour vous Messieurs, pas besoin de verser dans la tarte à la crème du déguisement de Travolta car, si les coupes sont à conserver, les couleurs et matières feront la différence : un costard 3 pièces dont la teinte ira du beigeasse au marron-mal-glacé, coupe ultra cintrée bien sûr, la chemise à col pelle-à-tarte en satiné bleu ciel se marira merveilleusement avec la cravate en laine au tartan marronnasse (vous la choisirez large, la cravate). Les bottines seront obligatoirement à talonettes et zippées. Les plus nantis pourront peut-être retrouver tout cela en Renoma vintage-collector.
  • - les Girls essayeront de dégotter, toujours chez Tati, une robe fluette en nylon-pur-souche, couleur unie toujours dans des tons pastel (jaunasse, verdatre, bleuasse, rouge-mal-baiser), à ce sujet, je conseille de prendre en référence des modèles dont vous pourrez glaner les photos en googlisant "prom party" ; la chaussure sera de la sandalette à talon haut (9cm mini...). Attention mesdames et mesdemoiselles, préalablement à votre apparition sur le Dancefloor, vous aurez pris en compte les 76 minutes minimum pour l'obligatoire brushing, et les 3 bombes d'Elnett pour que ça reste en place. Parce que vous le valez bien et, aussi, parce que j'aime bien le veau (copyright Antoine Sahler).
Revenons sur le Dancefloor : Get down to the Philysound est de la musique qui se danse avec de majestueux mouvements ; pour les garçons, il faut garder le sourire : on sait qu'on est hyper ringard, et on en est tellement fier !
    Pour les filles il sera convenu d'afficher, aussi, un sourire au format "banane-ultra-bright" tout au long de la danse... sans jamais montrer un quelconque signe d'essoufflement. Vous n'oublierez pas de forcer sur le Narta, car la danseuse-sur-phily-sound a les bras écartés 89,76% du temps.

    Voilà pour l'apparât. Cet EP semble être exhumé d'un cimetière où reposent en paix des bagnoles sorties des bonnes séries policières. Parmi elles, une Buick en fin de 7ème main, large, plate et longue, couleur bronze-cabossé, chromes piqués par le temps, sellerie blanc-cassé éventrée en 100% bébé skaï, et un capot qui cache un V8 au ronfflement lent et sourd... réduit au silence depuis 32 ans du fait d'une étanchéité rongée qui a laissée se former 2 bons millimetres de corrosion dans les 4 litres 1/2 de cylindrée.

    Oui, tout a donc une fin. Sauf la musique ! Et celle de cet EP respire l'insouciance forcée, à une époque durant laquelle il fallait se persuader que le changement de la société, malgré ses ravages, était une incroyable opportunité de réussite sociale...
    C'est marrant à quel point l'histoire se répète...
    Alors, il ne reste qu'un conseil à vous donner sur ces 5 pistes :

    Enjoy ! Yes ! Enjoy !

    Peace & B wild

    jeudi 4 août 2011

    Back to the future.

    Pour tous ceux, amoureux de la fonque, qui ont vibré sur le doux son du vocoder de Roger Troutman et de son groupe Zapp, voici un heureux revival, ça s'appelle Redinho, et le morceau est Edge Off.

    Tout y est. On se croirait un soir de 1982... Le rythme gras est servi avec une sauce allégée, celle de la voix vocodée... Mais pas à la manière des horribles fausses transformations que les récentes productions de arènebi nous servent depuis quelques années, reprenant ainsi l'épouvantable son du new raï qui n'est que du masquage de mauvaise voix et donc de mauvaise foi...

    Donc, ici, ça fait rêver ! Hé bah oui ! Je le crie haut et fort, les voix vocodées d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'elles étaient (Vous l'entendez le discours hyper subjectif du pappy réac !? Mais j'assume !).

    Bon après "manger bouger", voici "danser bouger draguer". C'est tout ce qui ressort de ce si bon son.

    Youtube nous propose le son. C'est le principal.



    Enjoy

    Peace & B wild.