samedi 23 juin 2012

Vous dansez merveilleusement bien...


Je ne vais vous parler que d'un seul et unique morceau... que j'ai déjà évoqué au post précédent.

Extrait et quasi en ouverture de Composed de Jherek Bischoff, avec son orchestre et la voix suave et dingotte de David Byrne, j’insiste sur "Eyes".

Installez-vous : soit confortablement dans votre canapé, avec votre meilleur casque, en fermant les yeux, soit debout au centre d'une pièce que vous aurez pris soin d’éclaircir, de dégager car vous aurez besoin de place. Les plus nantis profiteront d'un plateau, avec 15 bons mètres séparant Cour et Jardin.

Maintenant, lancez la musique... vous allez accéder en 4 minutes au titre tant convoité de champion interstellaire de danse de salon.
Si vous êtes une femme, vous êtes accompagnée d'un homme à la plastique parfaite, il n'est pas ce qu'on appelle "gracieux" : il est totalement élégant, select et mondain, subtil et délicat, et terriblement affirmé. Il a l'intelligence de ne pas surjouer ses gestes et mouvements... En résumé : il est comme vous.

mercredi 20 juin 2012

Une fête du cinéma !

A toutes celles et ceux qui aiment, apprécient, adorent, s'envolent les yeux clos, esquissant un sourire à l'écoute de quelques musiques de films, ce post devrait vous intéresser.
Mais attention : quand je parle de musique de film, je n'évoque pas ces compilations plus ou moins bonnes - ou plus ou moins mauvaises - de différents morceaux vintage piqués ça et là par un illustrateur sonore bardé d'une belle culture musicale et d'un iTunes affichant plus de 600 000 morceaux. Non. Quand je parle de musique de film, je parle de ces merveilleuses compositions faites, créées, réalisées pour illustrer une seule et unique œuvre cinématographique. Parmi ces grands auteurs citons Ennio Morricone, John Williams, Michel Legrand, Ryuishi Sakamoto, Henry Mancini... et tous ceux qui savent donner tant de force à l'image par la musique. Et, pour ces grands auteurs, quand vous les écoutez sans l'image, les yeux se ferment afin de revoir le film, ou même afin d'en inventer votre propre version : vous voici réalisateur !
Aujourd'hui, la musique de Jherek Bischoff me fait ce même effet. Il faut dire que les violons y sont pour beaucoup. Le symphonique inspire l'envolée songeresse et rêveuse.
Sur les 9 trop courtes pistes de cet album, Bischoff nous trimballe dans des ambiances... car c'est ça, la musique de film : de l'ambiance. Ce qui n'exclut en rien le rythme, la modernité, et la puissance. Bien au contraire

vendredi 15 juin 2012

Qui a peur du loup ?

Tout d'abord, un grand merci à RL. Vous savez, c'est mon ami (sur FB, et surtout dans la vie) pour lequel je m'étais amusé à mettre en doute la solidité d'une amitié au sujet de divergences d'avis musicaux, qui s'avérèrent être des convergences au final. C'était au sujet de SuperHeavy, un désastreux gâchis marketing sous la forme d'un album nul... C'est.
RL est donc, et bien sûr, resté mon ami, et hier, savourant le trafic entre la Porte d'Issy et celle de Champeret, il me fit écouter quelquechose dont j'avais entendu parler, mais qui ne me tentait - mais alors pas du tout !

jeudi 14 juin 2012

One Apple a day keeps the doctor away !

Faut-il qu'une artiste anglo-saxone ait subi un épouvantable traumatisme dans son enfance pour qu'elle ait un talent fou et déborde de créativité, d'émotion, de sensibilité ?
Dans la lignée délirante et brûlante de Tori Amos, voici Madame Pomme, madame Apple, Fiona Apple. Mon premier paragraphe fait référence à une même horreur vécue par ces deux créatrices : le viol. Ells se démarquent considérablement des productions actuelles, et ont, à mon sens, une puissance d'expression égale, chacune sur son registre exclusif.
Fiona Apple sort un incroyable album au titre dont même l'acronyme reste trop long, c'est là son seul défaut. Essayons l'acronyme : TIWIWTTDOTSAWCWSYMTRWED. C'est en effet un peu dur à mémoriser, à moins d'avoir un Mastère en mnémotechnique. J'arrête ici mes digressions pour parler sérieusement d'un album qui mérite qu'on l'écoute.

lundi 11 juin 2012

Un coup de crosse.

S'il vous plait, ne les appelez pas "citouci", mais simplement "cédeucé", ça me ferait plaisir. Car d'une part, ils sont 4 français, et d'autre part la légende raconte que C2C est l'acronyme de Coups de Cross. Alors, bon, s'il vous plaît.

Même si ces 4 gars sortent leur 1er album numérique, qui d'ailleurs n'est qu'un EP de 6 excellemts titres, ils ont déjà quelques albums vinyles a leur actif car, au contraire d'un David Guetta qui "mixe les bras en l'air" des pistes 100%numérisées (et déjà mixées...) ces messieurs travaillent cette matière noire et noble : ils sont DJ's. Pardon... Ils sont plusieurs fois champions du monde de mix, que ce soit en équipe ou individuellement. Deux d'entre eux font partie de Hocus Pocus, les 2 autres mettent leur talent au service de Beat Torrent.


vendredi 8 juin 2012

Toi, l'Apatride, lève-toi !

Oh ! La belle bleue ! C'est en gros ce que l'on pourrait dire de cette musique si elle devait être perçue par les yeux : un vrai feu d'artifices, une suite d'explosions de sons, plaqués pour la plupart afin d'occuper l'intégralité du spectre auditif à tous les instants, mais attention : sans saturation.
Man Without Country, avec leur album Foe nous emportent en voyages. Un voyage temporel d'abord, au cœur des années 90 et du beau label 4AD. Nous sommes dans une veine nourrie d'alternatif, d'électronique, des basses sorties tout droit d'une new wave sombre... Le gothique flamboyant, mais avec quelques arcades romanes histoire d'apporter un peu de rigueur passéiste à ceux qui voudraient considérer que ces sons tiennent de la fioriture décorative. Les origines galloises du duo sont, de fait, pour beaucoup dans ces sonorités.

Ensuite, il y a un voyage qui sera… le vôtre. Fermant les yeux, accompagné ou non de volutes aussi décontractantes qu'illégales, vous embarquez à bord d'un vaisseau qui vous emmènera dans les contrées les plus reculées, vierges de tout regard, puisque c'est celui de votre âme qui se posera en premier dessus… (oui, je me lâche un peu...)

Man Without Country ressemble à un revival, un heureux revival, savamment mis à la sauce 2012, les technologies aidant, et un souci du détail ayant dirigé ce très beau travail.

Je vous le conseille, comme mon ami Fred me l'a conseillé (thanx mate!).

Et puis, comme c'est Noël, à 6 mois près, je vous colle 2 videos : "Puppets", extrait de l'album évoqué ici, et "All is Full Of Love", une belle cover du morceau de la trublione de Reykjavik, Björk. Cette reprise n'est pas dans l'album.

Enjoy. Peace & B wild !