vendredi 8 juin 2012

Toi, l'Apatride, lève-toi !

Oh ! La belle bleue ! C'est en gros ce que l'on pourrait dire de cette musique si elle devait être perçue par les yeux : un vrai feu d'artifices, une suite d'explosions de sons, plaqués pour la plupart afin d'occuper l'intégralité du spectre auditif à tous les instants, mais attention : sans saturation.
Man Without Country, avec leur album Foe nous emportent en voyages. Un voyage temporel d'abord, au cœur des années 90 et du beau label 4AD. Nous sommes dans une veine nourrie d'alternatif, d'électronique, des basses sorties tout droit d'une new wave sombre... Le gothique flamboyant, mais avec quelques arcades romanes histoire d'apporter un peu de rigueur passéiste à ceux qui voudraient considérer que ces sons tiennent de la fioriture décorative. Les origines galloises du duo sont, de fait, pour beaucoup dans ces sonorités.

Ensuite, il y a un voyage qui sera… le vôtre. Fermant les yeux, accompagné ou non de volutes aussi décontractantes qu'illégales, vous embarquez à bord d'un vaisseau qui vous emmènera dans les contrées les plus reculées, vierges de tout regard, puisque c'est celui de votre âme qui se posera en premier dessus… (oui, je me lâche un peu...)

Man Without Country ressemble à un revival, un heureux revival, savamment mis à la sauce 2012, les technologies aidant, et un souci du détail ayant dirigé ce très beau travail.

Je vous le conseille, comme mon ami Fred me l'a conseillé (thanx mate!).

Et puis, comme c'est Noël, à 6 mois près, je vous colle 2 videos : "Puppets", extrait de l'album évoqué ici, et "All is Full Of Love", une belle cover du morceau de la trublione de Reykjavik, Björk. Cette reprise n'est pas dans l'album.

Enjoy. Peace & B wild !


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