mercredi 12 décembre 2012

Acronyme

Acid Pauli. Et très bien élevé... Désolé : Acid Pauli est le nom de l'artiste... Du DJ.
Nous sommes ici dans un univers d'electro. Bien lêchée. Tirée au cordeau, à l'équerre et affinée au laser.

Les rythmes sont très répétitifs (nous sommes sur de l'electro, je le répète...) qui ont le bon goût de donner envie de bouger, plutôt langoureusement, alors que des sons venus l'on ne sait où viennent habiller la structure, ce beat.
Et il a tout son sens le rythme ici. Il n'est pas que binaire. Il y a du revival de vieilleries. Rythmiques qui sont sublimées par un mix très bien choisi, organisé et enchaîné.
Chacun des morceaux vous plongera dans une atmosphère baignée d'hispanisme, qu'il soit européen, caribéen, sud ou central américain.
Il s'agit d'un beau et joli travail qui n'a pour seul but de vous procurer que de belles et bonnes sensations.

vendredi 7 décembre 2012

Les mains, la langue...

En voilà du nouveau son sur la planète hip-hop ! Edward a troqué ses mains d'argent pour arborer une langue d'argent. Oui, en anglais, les Scissorhands deviennent Scissortongue.
Donc, il s'appelle Edward Scissortongue, et je suis au regret de vous annoncer que je suis incapable de vous dire si sa langue, ses mots sont coupants comme des ciseaux ou non : ce black anglais traine un accent à couper à la machette. Du lourd du East-End...
Je m'en tiendrai donc aux seuls sons et musiques que cet album - Better.Luck.Next.Life. - va délivrer dans vos douces ouïes.
C'est excellent, bon, hyper bien cadré et surtout, nous voici avec un hip-hop rhabillé à une sauce electro / trip-hop parfois... les sourcils se lèvent d'étonnement. La surprise est belle. Le rap est coupant - oui, on retrouve les ciseaux - mais incroyablement coulant. Edward (mon dieu qu'il porte mal son prénom !!!) donne envie de danser. Sa musique émeut. Oui, c'est ça : elle émeut.

mardi 4 décembre 2012

La clope après le pinard.

Un peu plus d'un an après la disparition de Amy Winehouse, un son se fait entendre à la porte du revival soul : "knock knock !". Je me lève pour ouvrir, et une belle femme se présente.
Un prénom qui pue les ringardises des années 80/90... Kendra Morris. Je ne sais pas si elle est la fille de Philip, en tout cas, si elle fume, cela donne à sa voix un grain et une puissance bien agréables à l'écoute.
Dans la juste lignée de la regrettée Amy, Kendra chante, et plutôt très bien. Le genre et le son sont toutefois moins vintage que ceux d'Amy. Ils. sont plus inscrits dans notre époque, moins nostalgiques. En gros, Kendra Morris a su garder le meilleur pour le mettre à ma sauce du jour.
C'est bon, c'est excellent. J'ajoute une production très bien ficelée - vous me direz, pour s'attaquer â du vintage, il vaut mieux être bien entouré, le cas non-échéant ferait inéluctablement tomber le produit fini sous les impitoyables pilons de la ringardise absolue.
De bons moments se profilent ici pour vous sur cet album, Banshee
Il y a un an, juste avant Noël, les ayants-droit de Amy nous sortaient quelques "rarities", certes excellentes, mais trop marketées "cadeau de Noël"... cette année, et afin de bien commencer l'année dans une même veine musicale, je vous propose de faire plaisir à un(e) proche et à vous-même en offrant cet album qui, outre l'inénarrable "plaisir d'offrir, joie de recevoir" apportera le si grand bonheur de découvrir et de partager. L'amour est fait de pas mal de ça...
Allez : enjoy !
Et puis hop ! Peace & B Wild, always.