jeudi 31 janvier 2013

Garçon de bois

La french Touch continue de frapper. Oui. Ce sont ces beaux talents - connus et reconnus - que tout le monde s’arrache.
Le talent du jour sera un petit rémois de 29 ans qui répond au nom très franchouillard de Yohann Lemoine.
Bon d’accord, son nom d’artiste est beaucoup plus international puisqu’il signe sous le nom de Woodkid ;et est d’abord reconnu par les professionnels de la profession pour son talent de réalisateur de clips. Lana Del Rey (la molle coin-coin), Nolwenn Leroy (kenavo !), Moby (lette), The Shoes (essuyez vos pieds) et d’autres encore l’ont chopé. Mais c’est pour un clip rien que pour lui qu’il est en lice aux Grammy Awards 2013. Car monsieur se produit aussi en musique.

Certes, depuis deux ans, seulement 2 EP sont sortis. Mais quels EP ! Il y a eu en 2011 Iron, puis en 2012 Run Boy Run – c’est celui qui concoure aux Grammy awards. Iron, vous le connaissez : si vous avez vu le film publicitaire du jeu Assassin Creed Revelation, c’est tout simplement la musique qui l’accompagne. L’EP contient 3 autres morceaux aussi beaux que déroutants, et 2 magistraux remixes du morceau-titres. Je vous fait cadeau d’un de ces remix si vous cliquez ici ou là.

lundi 21 janvier 2013

Aline

Après que Christophe - le plus noctambule de nos chanteurs -  nous ait évoqué il y a 47 ans de cela le doux visage qu’il avait dessiné sur le sable, voici donc Aline.
Jeune groupe franco-français, composé de 4 gars, ils se sont appelés « Young Michelin », mais l'exploitant d’hévéa clermontois a réagi, et ils ont donc changé de nom… Pfff...
Avec Aline, ce n’est pas un bond de 47 ans que vous allez faire : un peu plus de 25 ans suffiront. Une sonorité tout droit sortie de la new wave des années 80. Plutôt bon enfant. Une basse pure et profonde très marquée, une belle guitare aux reflets clairs, des synthés bien plaqués… Tout est très pur, et malgré ces impressions de new wave, on écoute une bonne pop. Le côté français de la chose y est pour beaucoup, sans pour autant verser dans le mythique "Isabelle a les yeux bleus"... 
Coup de chapeau à l’illustrateur : une belle ligne claire, une femme nue qui, si son visage n'st pas terrible, nous offre des formes et une pause des plus... charmantes. détail non négligeable : elle est au bord de la plage ! c'est bien Aline…
Sans que ce soit l’album de la décennie,  je vous conseille l'écoute de cet album que je trouve plein de fraîcheur. Une fraîcheur retrouvée, celle de belles années de lycéen, puis d’étudiant…
Enjoy !
Peace & B Wild !


Quand l'élève commence à dépasser le maître.

J'ai un fils de treize ans, un peu en avance sur son temps puisqu'il fraye avec les gars et filles de sa classe de seconde.
Comme vous l'avez remarqué, je suis plutôt axé sur la musique, et je l'ai aidé à se faire une culture musicale. Les Doors, les Stones, Prince, et de très très nombreux artistes de mon iTunes n'ont plus que quelques secrets pour lui. Il sait pourquoi il n'en aime pas certains, ou pourquoi il en adore d'autres. Il sait reconnaitre une daube d'un travail de qualité. Il a l'oreille et ce qui les sépare bien formé. Je ne peux m'empêcher de nous envoyer des fleurs à ce sujet, à ma femme et à moi-même, sans oublier que rien aurait été possible sans son intérêt, sa curiosité et son intelligence.
Il y a 2 ans, il était entré dans sa forte, très forte période Eminem. Oui, c'est du rap, mais de qualité, pas les merdes à deux balles dont on peut entendre le boum-boum-tac au travers des vitres teintées des Clio bleu France et les BM d'occase qui circulent dans tout le Neuf-Trois.
Depuis quelques mois, mon fils est entré en quasi religion sur l'electro. Je ne peux l'en blamer, l'occurrence "electro" étant largement référencée dans les libellés de dtls-La Page Zik.
La chose heureuse est que - du fait d'une oreille et un cortex bien faits, il ne s'interesse pas à l'electro qui peut être industriellement produite pour les compiles de fin d'd'année. Non. Il est à donf sur une electro travaillée.
S'il sait apprécier une electro aux sons bien plaqués, limite planante, il est plus orienté sur une electro plus festive. Celle des bons DJ's.
David Guetta : tu sors. Toi, tu fais de la Dance, tu fais du blanchiment de black music pour des raisons de marketing, tu as détruit les Black Eyed Peas.
Ici, mon fils me fait découvrir de belles choses. Des formations qui ont tout compris au mix, au sample et à ce que cela pouvait engendrer en terme de fête éfreinée.

En décembre dernier, ce gamin, sur ses propres deniers, est allé à son premier concert. La tournée d'adieux de la Swedish House Mafia. 3 gars dans la fleur de l'âge qui arrêtent tout pour explorer d'autres champs, et après avoir fait bouger et danser des centaines de milliers de personnes, d'avertis à l'oreille affutée, et au corps entretenu par cette musique qui bouge incroyablement.

samedi 12 janvier 2013

Oui, c'est beau

La sortie du nouveau single de David Bowie a fait l'événement.
D'une part, "Where Are We Now" a été dévoilé 8 janvier, jour de l'anniversaire du plus bel androgyne de l'histoire du rock. D'autre part, ce morceau accuse un peu le trait des ans accumulés au titre de l'état civil de Ziggy : les 66 ans s'entendent un peu trop sur une piste assez molle du genou. Et en matière de genou, je m'y connais. Cette chanson - certes belle - baigne dans la mélancolie, le souvenir des années berlinoise de l'homme aux yeux qui ne sont pas si pers. Une Françoise Hardy aurait été une parfaite accompagnatrice sur ce morceau, c'est vous dire...
Ensuite, ce titre est annonciateur d'un album dont la sortie serait le 30 mars prochain. 10 ans. Oui, cela fait 10 ans que Bowie n'a pas sorti d'album. Tony Visconti - le producteur, a indiqué que The Next Day" était un album rock. Je pense qu'il a ici voulu rassurer le public ayant écouté Where Are We Now...

vendredi 4 janvier 2013

Mouvement perpétuellement brûlant

Le mouvement perpétuel a été inventé et, très étonnamment, il est mû par de nombreux frottements. Je m'explique.
Les deux morceaux dont je vais vous vanter les mérites sont les déclencheurs de ce mouvement perpétuel.
Prenez une énorme dose de testostérone, par exemple du Barry White. D'ailleurs, je ne vois que Barry White (ou le supposé président de son fan club – Gilles Gros-Paquet) pour concentrer autant de testostérone dans chacune des secondes de ses chansons et musiques.
Confiez cette bombe prête à exploser à un maître DJ, ingé-son, arrangeur-magnifieur, spécialiste d'une période chaude en rythmes : Monsieur John Morales. Un tel nom apporte – de fait – du « callente" à des musiques déjà bouillantes.
Le résultat ? deux monstres musicaux, deux remixes d'une qualité exemplaire, avec du Barry White sur lequel on aurait pluggé un turbocompresseur d'hormones. Si, si.