vendredi 4 janvier 2013

Mouvement perpétuellement brûlant

Le mouvement perpétuel a été inventé et, très étonnamment, il est mû par de nombreux frottements. Je m'explique.
Les deux morceaux dont je vais vous vanter les mérites sont les déclencheurs de ce mouvement perpétuel.
Prenez une énorme dose de testostérone, par exemple du Barry White. D'ailleurs, je ne vois que Barry White (ou le supposé président de son fan club – Gilles Gros-Paquet) pour concentrer autant de testostérone dans chacune des secondes de ses chansons et musiques.
Confiez cette bombe prête à exploser à un maître DJ, ingé-son, arrangeur-magnifieur, spécialiste d'une période chaude en rythmes : Monsieur John Morales. Un tel nom apporte – de fait – du « callente" à des musiques déjà bouillantes.
Le résultat ? deux monstres musicaux, deux remixes d'une qualité exemplaire, avec du Barry White sur lequel on aurait pluggé un turbocompresseur d'hormones. Si, si.

J'en reviens à mon mouvement perpétuel. Mettez ces deux morceaux lors d'une soirée. La dégoulinade de testostérone musicale va immédiatement générer une poussée d'œstrogènes auprès de la gent féminine. La gent masculine n'étant pas de bois, cette explosion d' œstrogène va déclencher un débordement de testostérone bien réelle. Et là, la gent masculine est de bois. Format poutre de Bamako (si je puis m'exprimer ainsi). Et ainsi de suite : testo' provoque œstro' qui provoque testo… il est bien là notre mouvement et - Ô mon dieu ! - qu'il pousse au tactile, puis à l'éfleurement, puis au frottement subtil des corps qui se croisent dans un groove aux évocations ondulatoires que la morale pourrait réprouver...


Ces deux morceaux, qui avant d'être passés entre les mains de Morales étaient déjà des poids lourds de sensualité et de richesse de sons, sont « I'm Gonna Love You Just A Little More, Baby » et « Let The Music Play ». Le sublissime, le kitchissime Love Unlimited Orchestra est toujours bien présent avec ses centaines de cordes qui vous font virevolter, les rythmes sont magnifiquement retravaillés et appuyés par un Morales vous emportant dans une poussée d'hormones durant 7 minutes 50 sur le premier morceau, et… 11 minutes 12 pour le second : ça vous laisse largement le temps de parvenir à vos fins auprès de l'être convoité…

Comme je vous aime bien, voici 2 cadeaux pour cette nouvelle année, que je vous souhaite pleine de douceur :
- en cliquant ici, vous accèderez au plaisir suprême d'écouter et posséder ces deux baguettes magiques en les téléchargeant - durant un mois après la publication de ce post. Après, il faudra quémander, pleurer, se mettre à genoux, escalope (référence cinémato' hyper pointue et ultra cultureuse... que les avertis manifestent leur émoi).
- plus bas, la grande prestation de Gilles Gros-Paquet.
Enjoy !
Peace & B Wild !


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