samedi 30 mars 2013

Poulpe fiction.

Bon. Faisant suite à mon unexpected émoi de la semaine dernière au sujet du dernier album de Justin Timberlake, je vais m'enfoncer encore un peu en insistant auprès de vous pour que vous alliez visionner la prestation du petit ricain aux Grammy Awards 2013.
Si, j'insiste.


Ce mini show est - une fois de plus - la démonstration de ce que peut être le professionnalisme chez les américains, et de leur compréhension de ce qu'est l'Entertainment. Je dis "une fois de plus" car presque trop nombreux sont les exemples. En effet, chaque événement sportif est émaillé d'un show-événement qui se doit d'être meilleur que tous les précédents. Vous me direz,  c'est l'essence-même de l'événement... Certes, il y a souvent des choses qui peuvent ne pas être du goût de tout le monde, mais la place n'est jamais laissée à l'amateurisme. Et certes encore, et je vous l'accorde, la place n'est malheureusement pas laissée à l'improvisation, à la spontanéité ; mêmes les meilleurs ne peuvent se lâcher, car les timings exigent une prestation cadrées à la seconde près, au millimètre près.

dimanche 24 mars 2013

La soupe, ça fait grandir, finalement.

Je vais vous surprendre. Moi, je dirais que seuls les cons ne changent pas d'avis, d'autres diront que les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît (merci Audiard)… Quoiqu'il en soit, vous le savez, cela fait des mois que je n'hésite pas, dès que je le peux, à en mettre une couche sévère sur ce que j'appelle le Arènebi  (la preuve ici), et qui n'a rien à voir avec ce qu'a pu être le Rythm and Blues… Cette soupe glutamateuse n'est pas bonne et tellement stéréotypée… Et là, je ravale ma chique grâce à (ou à cause de) un artiste qui sera tout aussi étonnant dans le chapitre des hautes recommandations de ces pages.
Déjà, il y a quelques semaines, j'ai vu une prestation aux Grammy Awards qui m'a pas mal scotché. Ensuite, un mien ami (Rémy, encore !!!) malgré le fait qu'il connaisse mes goûts m'a évoqué une nouveauté qui mériterait le détour…

Oui, aujourd'hui, je vous conseille vivement le nouvel album de Justin Timberlake. Si, si. The 20/20 Experience est tout simplement parfait dans son genre, le Arènebi. Une production nickel, chacun des morceaux est gaulé comme un remix, il y a de la réflexion ? Et comme on dit dans Master Chef, il y a de l'Engagement (allez savoir ce que ça peut bien vouloir dire sur un vol-au-vent ou un œuf mayo…).
Bien évidemment, le rythme et le beat accompagnés par leur cousin le groove sont ancrés dans les 79 minutes poussées par les 12 morceaux qui composent cette perle dans son genre, chacun des trois est habillé de ses plus beaux apparats, ils sont savamment travaillés et paufinés.

lundi 18 mars 2013

L'Age d'Or

Comme diraient dans un genre différent les bons compères de Radiohead : "no surprises"
.The Golden Age, premier album de Woodkid sorti aujourd'hui est dans la droite lignée des morceaux qu'il nous a offerts ces deux dernières années. Un son d'épopée glorieuse, tous cors d'harmonie et orchestre au clair, brandis pour une chevauchée sonore grandiloquente.

Ce petit français -Yoann Lemoine - à la voix remplie d'humilité, sort donc l'album tant attendu. Très honnêtement, j'avais très faim, et les un-peu-moins de 48 petites minutes cumulées me paraissent bien frugales. Rappelons qu'elles contiennent déjà Iron, Run Boy Run et I Love You. Cela fait maigre en nouvelle sonorité : 37 minutes, et 8 secondes... Mais...

dimanche 17 mars 2013

La claque


Comment vous dire à quel point ce morceau est fabuleux ? 

Miguel Atwood-Ferguson et son Ensemble font une fusion de Jazz et Soul avec une incroyable maîtrise. Tout y est pour vous replonger 20 ans en arrière, sur les splendides galettes du très osé projet (à l'époque) de Guru : j'ai nommé Jazzmatazz. Il y avait même accueilli le gentil Claude, MC Solaar. On va dire que ça tombe plutôt bien, le morceau que je vous évoque est un tribute à Guru...


 Revenons à notre ami Miguel. Los Angeles, un concert en extérieur sous un kiosque à musique, il fait bon, l'Ensemble est chaud, gavé au groove et entame une ouverture... nous voici plongés au beau milieu de la foule au moment de l'intro d'un concert de Marvin Gayes dans les années 76-78... indolence et langueur musicales emmenées par un rythme à faire fondre l'antarctique, et accompagné par une section cuivre que je situerais dans