samedi 30 mars 2013

Poulpe fiction.

Bon. Faisant suite à mon unexpected émoi de la semaine dernière au sujet du dernier album de Justin Timberlake, je vais m'enfoncer encore un peu en insistant auprès de vous pour que vous alliez visionner la prestation du petit ricain aux Grammy Awards 2013.
Si, j'insiste.


Ce mini show est - une fois de plus - la démonstration de ce que peut être le professionnalisme chez les américains, et de leur compréhension de ce qu'est l'Entertainment. Je dis "une fois de plus" car presque trop nombreux sont les exemples. En effet, chaque événement sportif est émaillé d'un show-événement qui se doit d'être meilleur que tous les précédents. Vous me direz,  c'est l'essence-même de l'événement... Certes, il y a souvent des choses qui peuvent ne pas être du goût de tout le monde, mais la place n'est jamais laissée à l'amateurisme. Et certes encore, et je vous l'accorde, la place n'est malheureusement pas laissée à l'improvisation, à la spontanéité ; mêmes les meilleurs ne peuvent se lâcher, car les timings exigent une prestation cadrées à la seconde près, au millimètre près.



Revenons à nos lucioles : Justin aux Grammy Awards.
Ici, non seulement il y a le show réglé au quart de millième de tour, la venue de la guest star Jay-Z armé de son aisance et de sa classe folle, mais il y a aussi une prod. Détail important ici, cette prod nous ajoute une touche toute bête qui apporte à la video un je-ne-sais-quoi de discret : le sépia. Oui, le poulpe a rarement du bon. N'en déplaise à notre Princesse française Gangi, qui servit à ses invités dont je faisais partie l'inévitable (oui) poulpe palermitain si... caoutchouteux, mais dans le cadre fastueux d'un dîner gansé d'une délicieuse préciosité, et en compagnie d'un des hommes les plus élégants, subtils et agréables que je connaisse. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi j'en viens à rendre cet hommage à HJN au beau milieu d'un article sur du R'n'B...
Mais quittons la Sicile, son palais aux guépards, son chewing-poulpe, et son si classieux organisateur-accompagnateur de voyage... et surtout, arrêtons les digressions par un retour - encore - à nos lucioles en la cité des Anges, et au sépia de la vidéo qui nous intéresse.
Ce sépia cède la place à la couleur alors que Jay-Z termine sa prestation pour que Justin déclenche son deuxième morceau, forcément hyper réglé, pesé... de l'Entertainment pur, gavé de beau rythme, de groove... et d'une classe certaine. Les ricains savent diablement bien porter le noeud-pap et le tux'.  Ils sont énervants... mais moi je dis "bravo les artistes, et merci".

Alors, allez voir cette video sur Melty en cliquant là.

Enjoy.
Peace & B Wild.

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