dimanche 28 avril 2013

Frénésie funk

Aujourd'hui, je vais partager avec vous une suite.
Ce sont trois morceaux, en live, du Parrain de la Soul, j'ai nommé le tumultueux James Brown. C'est à l'Apollo Theatre de Harlem que ces trois monstres ont été enregistrés. James Brown a fait d'innombrables shows dans cette emblématique salle, à tel point que des soirées de découverte de nouveaux talents affichaient "James Brown presents..." sans pour autant que la pape y soit présent... d'où son titre - non usurpé - de Parrain. Donc rien à voir avec les parrains que cotoyait un de ses contemporains blancs, rital, habitué des salles de pestak de Vegas, Monsieur Francis Albert Sinatra...
Mais revenons à la luciole du jour. Il aura fallu attendre 2001 pour que cette version complete sorte, après qu'elle ait été enregistrée en 1967... L'album est "Live at the Apollo Vol. I & II Deluxe Edition". Vingt-deux minutes de saccade, de rythme fou, de cris, de partage avec le public, et de participation active de cette même foule : c'est le résultat de ces trois morceaux qui forment une parfaite trilogie... Un

dimanche 21 avril 2013

Z'avez d'la chance !

Il y a des gens comme ça... prenez par exemple mon immense ami (autour de 1.90 mètre) Mouche, (ou Ch'mou pour ceux qui auraient franchi un cap d'intimité suffisant) : alors que les "marrons" fraîchement sortis des casiers sont déjà en train de passer du bleu-nuit au rouge-pétard (pourquoi diable les appelle-t-on les marrons, ces satanés homards?) dans la marmite en ébullition, vous collez au fameux Mouche des œufs  de l'huile, du sel du poivre et de la moutarde, et il vous pond à la force de l'instinct bien placé et de ses bras habitués une sublissime mayonnaise : 
- Onctueuse - elle se tient admirablement, la texture est douce, non collante. 
- Goûteuse - on y retrouve les saveurs et de la cacahuète et de l’œuf, relevées par le sel tout justement dosé. 
- Parfaitement relevée par cette touche dijonnaise, point trop n'en faut.
Le constat est donc là, en un tourne-main, Ch'mou a fait une mayo totalement parfaite, tout en vous parlant de choses aussi diverses que variées.

Vous à ses côtés, tout penaud, tentant la même opération, rentrerez chez les moines bouddhistes pour essayer d'apprendre à contenir votre self-control devant le cuisant échec, ayant constaté que votre "préparation" ne connait aucun substantif référencé au Littré, au Robert, au Larousse... pire, sur un quelconque Wiki.
Donc voilà, le monde se divise en deux parties : les magiciens qui savent monter une mayo, et les autres. Nous ne sommes donc pas égaux devant Dieu.

Mais venons-en maintenant à des considérations moins culinaires, un peu musicales, et surtout très... marketing.

Prenez maintenant 20 secondes de musique. Du Daft Punk, au hasard. Ce sont les fameuses 20 secondes dévoilées par le team de lancement des deux compères casqués. C'était il y a 3 ou 4 semaines, après que quelques affiches muettes aient été posées ça et là dans Paris, puis que cette même affiche n'annonce sur les bus de la capitale la sortie de l'album au 20 mai.
Superbe teaser, les 20 secondes du morceau Get Lucky sont

samedi 20 avril 2013

Mrs Robinson est appelée à la barre.

Il y a quelques années était le retour en force du son soul vintage. Poussé au top des xharts par des artistes de qualité comme Amy Winehouse, ou en France Ben l'Oncle Soul. Ces deux exemples sont les deux arbres qui cachent une forêt d'albums divers et variés qui sont sortis accompagnés du si nostalgique son du craquement du diamant sur le vinyle usé...
Le son vintage des années soixante est toujours d'actualité, sauf que nous passons d'un son black à un son bien blanc. J'ai évoqué Foxygen, copieurs de Stones, Beatles... etc. toute la flower power en une galette. Aujourd'hui, encore plus blanc et tout proprêt est le son de Adam Green et Binki Shapiro. C'est le nom

vendredi 19 avril 2013

No hallal music

Digne successeur de Guru qui généra les merveilles que sont les albums Jazzmataz dans les années 90, Suff Daddy a produit une galette qui vaut le détour et indique aussi qu'une lettre à un nom fait toute la différence. Attention : Puff Daddy est très éloigné des considérations musicales de Suff Dady.
Car nous pouvons parler de musique. Mélange de jazz et de beats à la lèvre charnue qu'on aurait pu croire tchatcheuse (elle l'est quand même sur certains morceaux), Suff nous emmène aux confins de la culture hip-hop, bien produite, avec une très belle base de DJing et de mix, mais aussi un appui stratégique de synthés aux sons bizarroïdes qui surprennent, déstabilisent parfois, puisqu'ils semblent sortis parfois de labos expérimentaux de musique électronique. Bienvenu au pays des premiers Korg... mais tous ces sons ravissent toujours, car ils sont incroyablement mis en rythme. En rythmes. L'art du boum-tac, ou du

jeudi 4 avril 2013

Les bons copieurs. Si.

Je vais vous parler d'une copie. mais pas n'importe laquelle.
The Hollies. Un peu inconnus au bataillon, se sont fait remarquer une et une seule fois en.... copiant des presque copieurs.
Il s'agit ici d'un double-art, puisque d'une part, il faut choisir de bons copieurs à copier, et ensuite, être capable de les copier avec talent. pas évident donc de sortir un bon produit, que cela soit en écriture, en peinture, en musique, ou sur un art aussi mineur que la chanson, pour reprendre Serge Gainsbourg.

Revenons à nos lucioles qui s'appellent donc les Hollies, et qui firent un véritable copier/coller des géniaux Creedance Clearwater revival, mais si vous voulez faire plus court, vous pouvez dire juste "Creedance", ou même CCR quand vous êtes entre l'outre-Atlantique Nord et lle super-outre-Pacifique Nord-aussi.
Soyons honnêtes : CCR n'étaient pas des copieurs, mais des adaptateurs, transformeurs de standards, tant et si bien que leurs propres reprises sont elles-mêmes devenues des standards. J'en veux pour preuve Sunny, Proud Mary, Heard it through the Grapevine... et tant d'autres. Leur transformation tenait en

mardi 2 avril 2013

le nom qu'on ne peut dire ?

Mode d’emploi du nom de l’artiste : Il était DJ. Il s’appelle Jérôme (quel magnifique prénom), son nom de DJ était Djej, épelez son nom et vous avez son nom actuel, Degiheugi.

Je ne vais pas y aller par 4 chemins, Degiheugi est à St Malo – d’où il est originaire – ce que Wax Tailor est à Vernon – d’où il est originaire pour sa part. Même beat, même art de mélanger les sons pour en créer d’autres, même sensibilité des harmonies… une incroyable qualité Frenchie sur le monde de l’electro à la sauce trip hop, ou inversement, comme vous voudrez.
Le côté dommage du personnage, c’est que jusqu’à ce qu’il sorte son nouvel album qui lui permet d’accéder à une certaine notoriété, sa production était en accès libre et