lundi 29 août 2011

Slakah ! 100 % vibe et groove.

Nous sommes au lieu dit des 4 Routes (ou plutôt des 4 roots) : là où se rejoignent les chemins de la Soul, du R'n'B, du Hip-Hop, et des petites lignes de guitare et claviers qui pourraient venir de chez Blue Note. Oui, il y a de l'acid-jazzification suer ces 11 excellentes pistes qui composent l'album que vous vous devez d'écouter.
Parlons de l'auteur maintenant : il s'agit de Slakah The Beatchild. Concernant son nom, j'ose espérer que "beatchild" est à entendre comme "enfant du beat" et non comme "enfant battu"... Auquel cas cela ternirait beaucoup le grand plaisir que l'écoute de "Something Forever" procure à celui qui s'y soumet... Et s'y soumettra encore... et encore, d'ailleurs.
Aussi, ce prénom,"Slakah", sonne comme un son de percu' : sla-kah ! et le Beatchild qui suit coule alors merveilleusement, tout comme sa musique, ses rythmes, ses mélodies, ses accompagnements. Il y a ici une belle production, au service de vos 6 sens. Si, si : les 6 sens seront tôt ou tard sollicités.
Dans la qualité et les racines de cet album, je ne peux m'empêcher de penser à Pharrell Williams et les heureux mariages dont il est capable. Et dans certains sons, après avoir évoqué Benson et sa Gibson, le spectre de Marvin Gaye imprègne tant de pistes.

Bon, les références : ça c'est fait. Maintenant regardons le résultat :

Slakah The BeatChild évite cette fois-ci la gluante soupe du Arènebi, et verse avec brio (avec qui ?) dans la vibe et le groove du R'n'B (prononcez Ritmèneblouse). Et la nuance entre le Arènebi et le R'n'B est tout comme mon neveu : elle est majeure. C'est la raison pour laquelle j'indique que Slakah évite CETTE FOIS-CI, car il a malheureusement prouvé qu'il peut faire de l'industrielle soupe aux hormones.

Un dernier point maintenant. Sur le morceau "this Beautiful Feeling" apparaît un certain Ebrahim. C'est un gars qui a un formidable sens du groove, du mix (il sait tellement bien se servir d'un sampler !), et a de surcroît une voix bourrée d'émotions. 
Voici plus bas une video de Ebrahim. Il est chez lui, il y a quelques années déjà. Ça vous en bouchera un coin, et vous incitera à bouger.

Je résume mes propos : cet album, c'est du cochon : tout y est bon, excellent, délicieux, et foncièrement (est-ce le bon adverbe ?) remuant.

Cinq étoiles s'imposent à nos oreilles.

Enjoy et re-enjoy.

Peace & B Wild.

... et maintenant, Ebrahim revisitant les Fugees  Enjoy...


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