mardi 25 septembre 2012

J'ai des Ouvertures

Aujourd'hui, j'entre dans un nouveau monde, fait de drame, de gravité, de lourdeur, de joie, d'amours, de futilité, de légèreté, mais surtout, de beauté. Accrochez-vous, je joue la carte de l'éclectisme puisque nous allons pour la première fois aborder une page "classique". Si, si.
Au contraire de la musique de Bach, qui semble calculée, étudiée, réfléchie, celle de Mozart transpire la spontanéité du génie, le délirium couché sur partitions.
... Et s'il est un domaine sur lequel ce jeune fou s'est lâché corps et âme, ce sont ses opéras.
... Et s'il est une partie d'un opéra de Mozart sur laquelle on peut en avoir un concentré, c'est son ouverture : ma liste de lecture intitulée "ouvertures" est certes courte, mais fabuleuse. Elle compile le Cosi fan Tutte, Don Giovanni, la Flûte enchantée, l'Enlévement au Sérail et les Noces de Figaro :  le best of du bonhomme.
Certains diront que cette sélection est un peu tarte à la créme, mais je m'en fiche.
Ces cinq ouvertures sont un rassemblement inégalé de sentiments, d'ambiances, d'atmopsphéres et d'émotions. Parfois pompier, parfois d'une légéreté nuagére, Wolfgang nous trimballe, s'amuse. Il mène la danse à coup de baguette. Du grand art, sans conteste aucun. J'en entends aussi qui vont me dire que ces oeuvres ne sont que des extraits, et que chacun de ses opéras se doit d'être entendu dans sont intégralité. Ok. D'ac'. Je vais même plus loin en lançant alors mon conseil aux néophites qui parcourraient ces pages : allez voir et écouter un opéra avant de vous mettre chez vous sous un casque en audio seulement. Car une telle oeuvre n'est à juger que dans son entier : après seulement, vous saurez en apprécier chacune des notes qui vous en rappellera les images, les décors, les costumes, la mise en scène. Un opéra est une production grandiloquente à la mesure de la création musicale et lyrique, et pour cela, ça mérite le détours et les euros qui vont avec.

Maintenant, je vais être franc avec vous. Oui j'aime Mozart, mais à petite dose, car - et je reprends ici une phrase du film de Forman (je ne sais plus si c'est Salieri qui la dit...) -  "il y a trop de notes".... et c'est pour ça que je me permets de n'en écouter que la substantifique moelle.
Enjoy

Peace & B Wild

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