mercredi 2 février 2011

Quand c'est froid, c'est souvent bon.

Il s'appelle Orsten, et vu son nom, il débarque de son drakkar. Un drakkar musical.
Orsten crée et mixe une bonne Electro. Nous ne sommes pas dans les affres du hard Core ou de l'expérimental. Non, ce blog ne s'adresse pas à ceux qui entourent Didier Varrot le lundi à 0h05 sur France Inter. Même si le monsoeur en question fait de l'ouverture. (écoutez le : c'est bien !).

Donc, Orsten, c'est une Electro bien faite. Si bien faite que j'ose la qualifier de Lounge à certains moments. Le conseil d'abordage : C'est un album à mettre à l'apéro, c'est soft, c'est doux, peu de rugosité.
Oui, c'est le propre de la musique lounge, sans la rythmique, ça pourrait être de la musique "planante".
C'est là ou JM Jarre a du bol : car en 1978, quand il a expiré son Oxygène, c'était - certes - de la musique électronique, mais surtout de la musique planante. De la musique à pétard pour les jeunes de la bourgeoisie. Jarre n'a jamais pu faire de musique populaire. Il est bourgeois et de surcroît fils de star de la BOF... On ne s'improvise pas musicolo populo.
Que disais-je avant de dériver ? Oui : Orsten. C'est le sujet. J'arrete de dériver et deviens franc. Orsten nous offre une ouverture hyper accessible, puis nous plonge dans des univers très contemporains que, à mon sens, seule l'electro peut véhiculer, au grand dam des Boulez et autres schnitke.
Ce que les bonshommes comme Orsten ont de plus que Jarre (le fiston), c'est EN PLUS, de savoir mixer, et ça, c'est énorme.
Si vous l'écoutez plus attentivement (au casque donc), Orsten accompagnera. Les belles images que votre esprit projette sur bos paupières.
Enjoy, seul au casque, ou en "ambiance musicale". Mais n'oubliez pas le casque.

Peace & B wild.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire