Françoise Hardy revient avec un album. L'Amour Fou. Cette petite voix qui sussurait il y a 50 ans au Petit Conservatoire de Mireille (sur l'unique chaîne de l'ORTF) est aujourd'hui - et heureusement - à sa belle maturité. 50 ans de carrière, ça me rappelle un petit groupe de rock and roll qui roule pas mal... ça tombe bien, ils sont amis.
De beaux textes, et une voix magnifiée lorsqu'elle est accompagnée au piano, donnant aux mélodies tout leur sens, éveillant ainsi tous nos sens, dans tous les sens.
Y'a pas à dire : Françoise Hardy a la voix de son physique. Droite belle, et relevée d'une distinction dont la noblesse n'a d'égale que la fluidité. Cette femme est éduquée, d'un classicisme exacerbé, et d'une classe qui pourrait frôler l’indécence.
Comme on dit dans le "neuf-cube" : respect ! Sauf que je pense que le neuf cube ne soit pas une terre de receptivité idéale pour cette femme. Je me refuse à la qualifier de dame. Même à son âge. Malgré sa classe et le respect qu'elle peut inspirer, elle reste d'une jeunesse qui fait passer une Vanessa Paradis pour une vieille essayant de paraître jeune...
Chapeau bas à la Dutronc. Ces deux là restent un couple tellement emblématique, tellement beau, et d'une inaltérable discrétion.
Nous sommes ici dans un lounge on ne peut plus calme, voluptueux... mais pas luxueux : tout est juste confortable. Le luxe, ici, puerait la vulgarité, et chez Françoise Hardy, la vulgarité est un concept qui n'existe pas.
Enjoy !
Peace and B wild... Même si le côté wild est un peu éloigné des notes et textes évoqués plus haut !
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