dimanche 16 novembre 2014

Pink Floyd, sans fin.

Les revoilà donc, les compères du Pink Floyd. Ce sont juste 20 années qui nous séparent de leur dernière composition en studio : The Division Bell, en 94, dirigé par David Gilmour. Depuis le 10 novembre 2014, les bacs et les plateformes en ligne proposent The Endless River
On y retrouve 3 Floyd : Nick Mason, ce batteur incroyable qui, sans se faire remarquer, a su imposer une rythmique inégalée qui constitue la charpente du son Floyd, Gilmour bien sûr et ses guitares qui, accompagnées des claviers de Richard Wright, habillent la charpente de ses sons planants.

... Mais point de Roger Waters dans le studio...


Précisons que la présence de Richard Wright est... posthume, puisqu'il nous a quitté en 2008, mais en ayant eu le temps de réaliser quelques enregistrements, utilisés ici. Donc, merci et bravo à Gilmour et Mason de faire perdurer le son Floyd ainsi.

Précisons aussi que la génèse de The Endless River date de... 1994, puisque l'album fut pensé en même temps que  The Division Bell. 
L'artwork est un premier renvoi dans le temps, cette barque nous remet au gout du jour celle qui démarrait Signs Of Life, morceau d'ouverture de A Momentary Lapse of Reason en '87.
The Endless River sonne presque comme un Best Of, sans - loin de là - en être un. Je m'explique :
Pour les aficionados de ce groupe qui a quand même écoulé plusieurs centaines de millions d'albums depuis 50 ans, cet inespéré et nouvel opus recèle donc une quantité incroyable de sons repris ça et là de leur très longue carrière. Chacun aura, à de nombreuses reprises, des réminiscences de morceaux, de moments, de souvenirs. Car un instant musical précis, ne serait-ce que d'une courte seconde, peut vous mettre dans la tête une quantité incroyable de retours mémoriels, des madeleines de Proust aux senteurs exotiques. Pavot et chanvre pour beaucoup. Cet album en est littéralement gavé pour le plus grand plaisir de ceux qui ont grandi avec ce son si particulier - chiant pour certains, génial pour d'autres. 
Pour ma part, ce son fut un des ingrédients sonores de ma jeunesse. Mes parents vivaient dans leur époque, Meddle et Dark Side faisant partie de la discothèque familiale, au même titre que Pearl de Janis Joplin, Aftermath des Stones, Goodbye Yellow Brick Road et Madman accross the Water d'Elron John... et plein d'autres. Et croyez moi, mes parents étaient loin d'étre des junkies, des rockeux ou des excentriques. Ils étaient certes bien bourgeois, mais sacrément dans leur temps, et auront largement contribué à l'éveil de mes oreilles et à mon plaisir de partager la zik avec vous. Faites-en de même avec votre descendance... et votre entourage.

Mon voyage Floydien à démarré en écoutant Dark Side sur la chaîne de mon tant regretté Papa, une Braun... une sublime Braun 308, bourrée de boutons et de curseurs fondus dans le pur design de 1973.


Cette splendeur allait parfaitement avec le son Floyd, et aujourd'hui, le voyage continue donc en beauté sur cette Rivière sans Fin. Voguez dessus, on y est très bien.


Enjoy.

Peace & B Wild.

Pour la video, Pink Floyd est un peu avare...


https://www.youtube.com/watch?v=Ezc4HdLGxg4


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