lundi 3 novembre 2014

Que de la FONQUE

Je vous prie de bien vouloir m'excuser du peu, mais D'Angelo (prononcez "DiAngelo"), c'est quand même de la balle.
C'est vrai, je suis un fan de Prince, et cela justifie the above.
Mais avouez que de la part d'un fan absolu comme moi, il est surprenant d'accepter et d'admettre que ce gars, en tout cas sur scène, envoie un funk qui semble tout droit sorti des studios de Chanhassen. Et pourtant,  non. Il n'en vient même pas. D'Angelo pourrait alors être targué de copieur, mais non. Même pas, encore.
Car quand on l'entend, il y a sa fibre, son son à lui, sa touch, avec d'évidents breaks utilisés par le Minneapolis Sound.
J'en veux pour preuve un monstre. Extrait d'un live fabuleux : "Live in Stockholm".
... tiens ! Il existe un "Live on Oslo" aussi... avec le même artwork, puis les mêmes morceaux... le même enregistrement... bizarre !  Oui, oui ! C'est Amazon en 2012 qui a mis ça en vente... histoire de faire du bon blé avec du bon vieux (z'abuseraient pas un peu les gars ???...). Et puis, de toute façon, de mémoire d'homme, jamais D'Angelo ne passa à Oslo...
Revenons à ce live suédois, et sa 15ème piste :
Jam Jammin. C'est une remontée dans le temps, on se retrouve aux extraordinaires messes-en-stades du Nain Pourpre de 1984, 85 et 86 où seul le funk existait, nappé d'une lubricité gluante à souhait. Et bien, en une piste de 15 minutes (oui, j'ai parlé d'un monstre), tout est là, mais sans copiage, sans plagiat et surtout avec une furieuse pêche. Il est là aussi, le Parrain de la Soul,  oui, l'âme de James Brown ne se contente pas de planer ici, elle imbibe de sa sueur chacune des notes, des breaks, des bridges, des reprises de - han ! bonheur... - de la section cuivre qui, les yeux fermés, vous laisse entendre un spectre de Macao Parker ou, pour être plus Princier, de Eric Leeds (restons un chouia Minessotans ).
Ce morceau est furieux... non. Il est furieusement furieux ! et parmi les impressions et sentiments qu'il provoque, il y a l'amertume de pas y avoir été. Mais l'enregistrement est bien là et vous donnera l'irrépressible envie d'en écouter d'autres.

Avant de presque finir, un autre morceau. Le rappel en fin de concert qui filera des p'tit frissons, les poils en l'air, à ceux qui apprécient les versions longues et langoureuses des slows de Prince (dans langoureuse, il y a langue....) ce dernier morceau du Live de D'Angelo  Live in Stockholm s'appelle "untitled, (how does it feel). Moi je vous dis : it does feel gooooooooood.

Et je finis donc avec un mot important quand même : si cela faisait longtemps que j'entendais parler de D'Angelo, jamais je n'avais daigné l'écouter. Non, jamais. Pourquoi ???? Ma réponse est "parce que".
Mais il y a quelques semaines, Dom (un pote, un ami, un soul-mate à qui, musicalement, on ne la fait pas) me l'a recommandé... et passé. Il savait à qui il s'adressait et je savais qui me l'adressait. Dans le mil !
Donc, merci ! mon Dom !

Allez ! Enjoy !
Peace and B Wild, Wild, Wiiiiiîild.....






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