vendredi 12 octobre 2012

La machine à remonter le temps existe.

Amies jeunes et belles, amis jeunes et beaux, je vais vous parler d'une toute nouveauté qui vous initiera au son que vos aînés - quarantenaires, cinquantenaires et above - ont entendu durant les années 80.
  Lescop, artiste français, et très certainement noctambule à en écouter ses morceaux, sort un album plein de réminiscences des années Mitterrand. Au fil des chansons, on à l'impression de revivre des sortes de boîte, de bar, d'errance alors qu'on recherche l'impossible lieu de rendez-vous avec des potes qui se sont fait emmerder devant le Palace ou le Bus (Palladium, s'il vous plait...).
Le son de Lescop est brut, nature, mais pas bio. Aucunement bio. Il se raconte à nous, nous fait revivre de bons moments et autres galères.
La brutalité est incontestablement rock, mais surtout totalement vintage : à la fois désuète, emprunte d'une certaine nostalgie, mais avant tout d'une modernité à toute épreuve.

Au travers de ces 12 morceaux, on s'attend à voir surgir les spectres de ceux qui ont fait les nuits de cette époque. Alain de Pacadis, Jacno, Baschung, et puis les jeunots fraîchement sortis de l'anonymat avec en point d'orgue l'école rennaise montée à Paris avec les Niagara et autres Turboust et bien sûr Daho...
Quand j'évoque tous ces personnages hauts en couleurs, je ne dis pas que la musique de Lescop me fait penser à la leur. Je veux juste dire que cette musique a une réelle capacité de suggestion de l'ambiance musicale à ce moment de l'histoire du rock et de la bonne variété française (je mets quand même Niagara un peu de côté sur ce coup...).
Embarquez dans cette fabuleuse machine à remonter le temps. Vous vibrerez, mais à des années lumière des horreurs qui nous sont ressassées par les émissions "spécial 80", en nous balançant les émile et image ou jean-pierre mader* (tiens ! je ne mets pas de majuscule...).
Un dernier sucre à savourer : un léger rappel vocal de SmalltownBoy (Bronski Beat) sur le dernier morceau : "Tu m'écrivais Souvent".

Enjoy.
Peace & B Wild.

*ça, c'est l'école toulousaine des années 80... Nougaro fait encore un triple salto arrière dans sa tombe en y repensant, pendant que Michel Jonasz se dit toujours en pleurant "mais pourquoi eux ?"..

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