jeudi 31 mars 2011

J'ose... If you don't mind.

Voici donc Jozif.
C'est de l'Electro. De la bonne. Celle qui me fait penser aux Early Works de Laurent Garnier, la pape en la matière.
Bon, il est vrai que depuis ses Early Works, Garnier a plongé dans les abysses d'une l'electro que je qualifierais d'expérimentale. On se rapproche de la musique contemporaine au sens schniktien du terme. Si vous ne connaissez pas Schnitke, il faut savoir que c'est du hard core (à mes oreilles) en matière de musique contemporaine, a côté duquel les compositions de Pierre Boulez font office de jeu d'enfant... Et j'avoue être assez hermétique à ce type de musique. Peut-être est-elle trop intellectuelle pour mon neurone.

Donc, le Garnier d'aujourd'hui, c'est non pour moi, et le Garnier d'avant, c'est oui. N'en déplaise à un Monsieur que je respecte, Didier Varrod ("Electron Libre", France Inter, le dimanche soir... ou le lundi matin : c'est à minuit 5, donc officiellement le lundi...).

Tout ça pour dire que Jozif, sur l'EP de Sunrise, nous fait de la bonne electro, avec notamment, sur le morceau-titre, l'art de réveiller l'excitation de l'auditeur ou du clubber : dans ce morceau, est samplé la beatbox de "I Can't Go For That" de Hall & Oates. Et on n'attend qu'une chose : entendre le doux refrain de cette chanson. Jozif nous tient en haleine, nous fait espérer. Je ne délivre pas la fin de l'histoire, elle sera pour vous, mais sachez que le résultat est excellent, et donc conseillé.
Les 3 autres titres sont aussi conseillés : sur cet EP, c'est comme dans le cochon, tout y est bon (et cette formule ne tente en rien d'écarter des obédiences qui y seraient réticentes, bien sûr. On se comprend...).

Enjoy. Peace & B wild

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