lundi 7 mars 2011

La Girlie qui se démarque

Jessie J

Bon, les gonzesses qui - à grands renforts de blé, de com, et bruit, etc - se bousculent sur le long et large tunnel de la musique arènebi et dènce, c'est pas du tout ma keupovti. 
Et puis, parfois, il y a de la lumière dans le tunnel. Vous savez, ces néons verticaux qui indiquent tous les 200 metres une issue de secours... Et bien, Jessie J est un néon. Ou en tout cas certaines des pistes de son album.

La voix est bien là, certes pas mal hurlante, mais pas beuglante. Exit les épouvantables années saturées de contre-ut à 2 balles avec les witney, mariah, céline, et autres pauvresses wallonne. Les producteurs d'aujourd'hui nous trouvent des nanas avec des putain d'organes, et généralement bien gaulées. Mais l'émotion n'est pas toujours au rendez-vous, et l'émotion d'une voix n'est pas dans la performance. Elle est dans ce que les ricains appelleraient un "je ne sais quoi"'mais qui ne soit pas du "déjà vu" (prononcer déjavou"). 

Alors sur le marché, il y a Alicia - très bien quand elle est accompagnée par un mec qui sait y faire (Jay Z), Rihanna (no comment...), il y a aussi Madame Gaga. Elle, 'faudrait qu'elle calme ses ardeurs faussement techno, car elle gâche - à mon sens - ses réelles capacités de musicienne et son talent vocal totalement cachés par un excès de prod. Trop de prod tue le son. C'est con, mais c'est comme ça.

Bon. Revenons à Jessie J. Je conseille l'écoute.
Pour les playlists et les ge,ns pressés, évitez Nobody's'Perfect est trop dans les hurlements. Là, ça beugle. Pas bien. A refaire.


Et pour la saveur, optez pour Abracadabra : la meileure prod de l'album. C'est nickel, trop pour certains. Bien pesé, très bien rythmé...on est proche du New York de Jay Z et Alicia Keys. Le son claque, et donne envie de remuer.

Et afin de se rappeler que les producteurs américains ne sont pas nés de la dernière pluie quand il s'agit de miser de l'argent sur des talents, un petit morceau live, Big White Room comporte un chouia trop de vibrato "arènebi" - vous savez, ces circonvolutions vocales mises à la mode à la période des "divas" beugleuses des années 90 citées plus haut... - mais c'est une jolie ballade, avec des moments de belles ferveur.

Enjoy,

Peace & B wild

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire