mardi 21 juin 2011

Fink it over... and over again.

Que les fans et experts de Prince se calment tout de suite : si je parle de Fink, celui-ci n'a rien à voir avec le Dr Fink qui opérait sur les claviers/synthés, à la plus belle époque du Nain Pourpre & de ses Revolution. Le Fink que je veux évoquer est bien différent.

Fink (donc sans doctorat) est aux antipodes du son du "minneapolis sound" suggéré par l'évocation superlinéaire de si belles années... (rhôôô... c'est mauvais le "superlinéaire" !!...) Sauf que Fink peut parfois procurer, à l'instar de certains morceaux du Kid de Minneapolis, les mêmes réactions pilodrutées. Notez que le pilodrutage n'est que rarement le résultat d'un capilotractage. Le cas échéant, c'est que le capilotracteur est vraiment excellent dans son art.

Moi, j'aime ça, le pilodrutage. Fink, ici délivre une musique soft qui sait parfois ériger les poi-poils des bra-bras.

A base d'acoustique, de sons assez bruts, cette musique est encadrée d'accompagnements et arrangements qui font évoluer les morceaux dans chacune des histoires qu'ils nous content. Il ya des montées musicales qui sont comme celles d'un col du Tour, bien que je n'apprécie pas le cyclisme à la juste valeur boursière des titres des labos pharma... Hopopop ! Pirouette ! Et on revient sur Fink.

Encore une fois, ce n'est pas un album pour la mega-teuf. J'en veux pour preuve son titre : Perfect Darkness... Au sujet de ce titre qui n'est d'ailleurs que celui d'un des morceaux, j'ai quand même une petite réflexion : je trouve cela un peu présomptueux. En effet, il peut y avoir tromperie sur la marchandise car cet album ne reflète pas une "parfaite obscurité". Loin de là. C'est mon seul bémol sur une galette qui, dans son intégralité, mérite grandement d'être écoutée, ressentie... Vécue et partagée.
La note est entre **** et *****, c'est sûr et certain. Je délibère... et accorde, oui, le ***** : l'artwork aura ici pesé quelques gramme dans la balance.

Enjoy

Peace & B wild

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire