lundi 27 juin 2011

Un train peut presque en cacher un autre.

Voilà quelques semaines, les mondes de la Soul, de la poésie, du combat, et de la musique-qui-fait-vibrer étaient endeuillés par le départ, trop tôt forcément, de Gil Scott-Heron. Prononcez "guile", s'il vous plait.

Toutefois, et dans un genre qui ne peut être que différent (car la musique de Gil est à part...) il nous reste une "presque homonymie", Jill Scott, avec un fantastique album tout chaud. Vous prendrez soin de prononcer "djile", s'il vous plait encore.
L'album de cette chanteuse est fait avec de véritables morceaux de musique dedans, Jill vagabonde allègrement sur un nombre incroyable de racines, toutes profondément ancrées dans des sols fertiles. Parmi ces sols ( la si do...) et au fil des morceaux, il y a ceux de la soul, du disco-des-early-years, du jazz, du Hip-Hop... Et même ce que je targue de Arènebi, mais du bon, du "qui fait bouger le bassin d'avant en arrière et inversement à l'infini"...

D'entrée, la première piste donne le ton avec un rythme emprunté (et non samplé) au patrimoine mondial de la good vibe : "Blessed" est délicieusement calé sur le "what's Going On" de Marvin Gaye : ça donne le ton, ça installe une ambiance, un esprit, et une somptuosité qui se rencontreront tout au long des 17 pistes de l'album - si vous optez pour la version Deluxe. Et bizarrement, ce n'est d'ailleurs qu'en prenant cette version que vous pourrez découvrir le morceau qui donne son titre à l'album : "The Light Of The Sun".
C'est bien simple, il n'y a rien à délaisser ici, et encore moins à jeter. Tout y est bon, excellent. Quand la mélodie peut être jugée par trop sirupeuse, vous êtes alors emporté par la voix de Jill (Here My Call) : un véritable tapis volant...
Pour ceux qui veulent faire des progrès en anglais, sachez que Jill Scott a une façon de chanter qui est d'une clarté incroyable. Même pas besoin de sous-titre. 

Je dois l'avouer, mon onglet "Best du mois" bouge avec cette nouvelle sortie... Je vais être obligé, à seulement 3 jours de la clôture du scrutin de juin, d'établir un constat d'ex-aequo entre Applause et Jill Scott. Tant mieux : ça vous fait un double plaisir car les genres sont bien différents.

Enjoy,

Peace & B wild

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