mardi 5 avril 2011

Ce petit côté Rococo...

Rococo, c'est son nom. C'est bien fait, bien rythmé, parfois aux sonorités folk, parfois electro, parfois new wave... En fait, c'est un peu le bordel, car cet enchaînement de morceaux n'est qu'une succession de PDP. Oui : de la pop-de-pub. Une musique hyper (trop) positive, et qui reprend (voire copie-colle) bien souvent des poncifs musicaux par trop empruntés. Quasiment chacun des morceaux de cet album est à même d'illustrer une pub Orange, une pub de voiture urbaine et sympa, ou tout autre message commercialo-universel... Mais pas LE grand son.


Moi, ça me gêne le marteau et l'enclume. Je ne ressents pas de réelle authenticité. Ça pourrait même être un DSG. Si si : le Disque De Gonzesse - Ladies, n'y voyez aucune misogynie, s'il vous plait - a cette particularité d'être non pas aimé mais A-DO-RÉ par la gent féminine qui traîne ses books d'Agences en Redactions... Vous savez, ce petit groupe en quête perpetuelle DU terme à la mode, ce petit gimmick qui ne peut être compris que de ses consoeurs. On est ici bien au dessus de branchitude. On est dans l'affirmation permanente d'une certaine appartenance à un certain underground qui fait et crée la tendance. Je m'arrête là, je vais s'essouffler inutilement.


... Le sujet est donc Rococo, et son album Bedtime Story.
Contrairement à ce qu'annonce ce titre, ça ne vous aidera pas à vous endormir.
C'est tout juste bien fait, mais vraiment sans caractère propre.

Pas d'enjoy.

Peace & B wild.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire