jeudi 28 avril 2011

Gare au Gorille !

"The Fall". C'est le titre ambigü du dernier album de Gorillaz.
Nos beaux primates nous secouent les puces (leurs puces ?) en ne nous habituant SURTOUT PAS à un son qu'ils auraient pu produire précédemment.
L'ambiguité du titre : "the Fall"... Deux façons de l'interpréter. Est-ce l'automne, ou la chute ? Mon coeur balance... Car on va dire que la tendance générale de l'album ne tire pas sur la godrillole. Ce n'est pas non plus un plongeon dans les profondeurs abyssales de la névrose musicale dans laquelle de nombreux acteurs de la scène electro s'engouffrent, mais nous dirons que ce n'est pas la teuf. C'est du sérieux, voire du brutal (merci Audiard).
Quoiqu'il en soit, du fond de leur réserve naturelle, Gorillaz nous sert, une fois de plus, un album équilibré, avec de beaux sons, de beaux morceaux, et avec cette fois-ci une présence vocale et musicale qui n'éloigne en rien le groupe de ses racines electro.
Cet album est fait d'un début, d'une continuation, et d'une fin. C'est une histoire comme on aime en entendre.
Et Puis... Et puis... Il y a la voix de Damon Albarn. Cette voix qui me fait croire que Monsieur Costello verse dans l'electro, ce qui n'est pas sans apporter chaleur et émotion dans un style musical souvent un peu froid... ou parfois frigide.
Je vous le conseille chaudement.

Enjoy.
Peace & B wild.

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