mardi 3 mai 2011

It rings a bell.

Catherine Ringer sort un album avec un beau, un très beau titre.

Ring'n'Roll. Le "Ring", c'est Ringer... Et c'est, en anglais, une sonnette.... ou alliance. Celle du mariage qui lie à jamais la folle Ringer au fou  Fred Chichin dans un doux mélange à base de rock.
Aussi, il est rassurant que le titre d'un album ne soit pas le titre d'une des chansons qui composent ce dit-album. Catherine Ringer nous promet une thématique, et elle s'y tient : le souvenir, la permanence.

Mais si nous regrettons Chichin, il est impressionnant de constater sur cet album à quel point Catherine Ringer est amoureuse de son Fred. Elle nous en parle continuellement. Les Rita ne peuvent plus exister, c'est donc à Catherine Ringer de pérenniser la présence  de son Fred. De notre Fred.
Je ne suis pas à proprement parler un fan des Rita... Oui, j'ai adoré, à l'époque Marcia Baila : qu'il est dingue de nous avoir fait danser - toute une génération - sur l'horreur de la maladie... Mais pour le reste de la production des Rita, à part Hip Tik qui était définitivement dans un son et une aspiration autres, je n'ai pas adoré. Donc.

Mais l'album de Ringer m'impressionne. Son amour pour Chichin,  pour la musique, sa "déjante" verbale et vocale ne peuvent qu'imposer le respect. Elle assume tout avec grandeur... et une humilité certaine.

Bon, je reste franc : comme pour les Rita, je n'adore pas tout (cf la déjante évoquée à l'instant), mais j'aime certaines choses, et j'aime l'esprit général de l'album. 

Des mentions spéciales quand même.
En number One, L'adagietto (très langsam) de la 5ème de Mahler. Ringer l'a osé. Cette musique, depuis 3 décennies que je la connais, me transporte. Et comme toute musique classique, elle semble intouchable... Comment vous dire à quel point depuis 30 ans j'ai toujours imaginé du vocal en écoutant cette musique... Je suis en fait comblé de bonheur, car Catherine a osé. Et le résultat est - forcément sombre - mais réellement beau. 

Deuxième mention spéciale à Got It Sweet. Un pur plaisir dans la répétition rythmique et Catherine qui nous hurle dès le début le fait qu'elle ait besoin de Son amour. Ce morceau transpire la sueur de l'esclavage dans lequel l'amour peut mettre.. 

Même si je ne suis pas entièrement fan, je m'incline face à ce que je croyais être une jean-foutre de la musique française. Donc, vous l'aurez compris, je vous conseille cet album.

Et là, j'ai un flash : je me rends compte que Julien Doré fait de la copie de Catherine Ringer. 

Enjoy.

Peace & B Wid.
      

1 commentaire:

  1. Got it sweet, des airs de Prince U got the look ???
    Adeline

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