lundi 30 mai 2011

Dreams within a Dream...

Hopopop ! le titre de cet article ne fait aucune référence au morceau d'anthologie de Propaganda, car je vais vous parler de Stevie Nicks, qui est déjà entrée il y a 3 ans dans le sexagénat - bah oui... time flies... - et sort tout juste un album dont le titre est hyper osé tant il fait penser à un morceau qu'elle chantait jadis  avec ses petits copains du Fleetwood Mac. J'ai peur que ce mot, "jadis", me fasse passer pour un vieux schnock... Ce morceau a grandement participé au succès de la deuxième vie - l'américaine - du groupe. J'en viens au fait : l'album de Nicks s'appelle "In Your Dreams", et le morceau du Fleetwood Mac était, bien sûr, "Dreams" (1977).
Au fait, et pour info, on ne dit ni "Fleetwood Mac", ni "les Fleetwood Mac", car on se doit de parler "du" Fleetwood Mac... c'est un snobisme francophone propre à ce groupe... mais il a le mérite de signifier que cette appellation est plus devenu un concept qu'un nom de groupe, tant la différence est grande entre sa période British et sa période US...

Donc, pour toutes celles et tous ceux qui ont ce morceau, Dreams, gravé dans l'esprit, Stevie met donc la barre hyper haute. A-t-elle alors des raisons d'être si sûre d'elle ? C'est ce que nous allons donc voir.

Sur cet album, le son est définitivement Rock US très redneck, Amérique profonde, sans non plus verser dans la country, quoi que...
Pour la voix de Stevie Nicks, que les découvreurs soient avertis : ça passe ou ça casse, car si au premier morceau sa voix ne vous plait pas, passez votre chemin. Il faut en fait savoir que cette voix est nasillarde, sonne un peu comme une complainte et donne à chaque morceau qu'elle chante depuis toujours, cette impression de "c'était le bon temps, et ça ne sera jamais comme avant". Car le mot "joie" ne peut intégrer une quelconque définition de la tessiture de Stevie Nicks... Ô non !
Pour ceux qui connaissent ce "son", il n'y a pas de surprise. L'organe de Madame nicks reste totalement inchangé. Je suis obligé de revenir sur le son de l'album, ce son d'Amérique profonde qui, en fait, reste lui aussi inchangé.
En résumé, Stevie fait du Nicks, sans aucune expérimentation : aucune petite folie, aucun délire... Nous sommes au niveau du zéro du domaine de la surprise, car même le genre, le style et la prod' restent inchangés, c'est-à-dire nickel... Bah oui, il faut s'incliner.

En résumé, mon coeur balance :
  • je vous le recommande pour son côté "all perfect" et une belle constante sur la carrière de Nicks.
  • sur mon attente d'émotion, en référence à Dreams... Non, il n'y a rien eu...
  • et, enfin, je ne peux recommander quelqu'un qui, oui, n'a pas évolué d'un iota depuis 20 ans. J'ai comme l'impression que Stevie Nicks ne cherche pas - mais alors pas du tout ! - à aller séduire de nouveaux publics...
Au final, je dirais alors : don't !... Cet album est non-indispensable...

Alors, histoire de finir sur une note très positive, je vous incite á cliquer là... non, ici ! pour découvrir ou réécouter avec grand plaisir "Dreams", extrait de l'album Rumours du Fleetwood Mac. Là, tout est beau et bon ! Et comme vous pouvez la voir juste là, la cover de cet album a aussi ce... comment disent les rosbifs* ?... Ah oui ! ce "je ne sais quoi" de tellement cocasse ;-)

Enjoy

Peace & B wild.

*pssst : n'oublions pas les racines profondément UK du Fleetwood'...

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